La distribution du système d’exploitation mobile de Google reste trop fragmentée. Froyo et Ice Cream Sandwich s’évaporent trop lentement tandis que Lollipop 5.1 stagne. A peine le rideau tombé sur la conférence I/O que les vieux démons d’Android refont surface. Chaque mois, le même constat est établi: les dernières itérations de la plateforme s’imposent à cadence d’escargot. Si Lollipop prend 2,7 points à 12,4%, c’est uniquement dû à sa variante 5.0 (11,6%; +2,6) et non l’ultime. KitKat se maintient en première place avec un léger recul de 0,6 point à 39,2% de parts de marché. Ensemble, les deux friandises dépassent enfin les 50%. Derrière, les Froyo, Ice Cream Sandwich et Jelly Bean exercent une résistance diabolique. Les versions les plus anciennes ne perdent que 0,3 point et s’accaparent toujours plus de 10% du parc. Entre 4.1 et 4.3, les chutes sont à peine plus spectaculaires. Bref, sans mesure radicale, la fragmentation Android comprendra pour de longues années des itérations préhistoriques et impossibles à supporter pour les développeurs. Le programme Android One n’a, visiblement, pas encore porté ses fruits au sein des vastes marchés émergents.