Basé en Finlande, “Jolla” a développé son propre écosystème applicatif. L’entreprise vient de lancer un nouveau smartphone, dont les préventes ont déjà dépassé les objectifs. La marque avait déjà commercialisé plusieurs tablettes et smartphones sous son propre OS il y a quelques années. Elle réitère l’exercice en cette fin d’année 2025 avec son nouveau smartphone. Objectif : briser la dépendance à Google. Pas d’Android sous le capot ni de compte Gmail obligatoire. Jolla mise toute sa stratégie sur la garantie d’une vie vraiment privée. Ses smartphones tournent sous Sailfish OS, un système d’exploitation basé sur Linux et compatible les applications Android, mais qui ne nécessite pas de compte Google pour fonctionner, qui ne transfère pas d’informations sur des serveurs américains, n’analyse pas les données des utilisateurs et dispose d’un “bouton on/off” qui permet de couper l’accès à la caméra, aux micros et aux capteurs du smartphone quand l’utilisateur le désire. Autre argument de poids soulevé par le groupe : sa volonté de proposer un produit “fabriqué en Europe.” L’appareil est assemblé à Salo, en Finlande, précisément là où les téléphones Nokia étaient autrefois assemblés. “On a choisi Salo pour notre ligne d’assemblage comme hommage à l’expertise finlandaise et son héritage. Ce n’est pas seulement un smartphone, c’est une déclaration : l’Europe peut toujours fabriquer sa propre technologie, selon ses termes” explique Sami Pienimäki, CEO de Jolla Mobile Oy. Un peu plus de 2500 appareils ont déjà été réservés par des consommateurs européens. Cela peut paraître peu, mais c’est déjà au-delà des attentes du fabricant. A 549€, son smartphone a une fiche technique assez séduisante, avec un grand écran Amoled de 6,36″, 12 GB de RAM et 256 GB de stockage, une batterie de 5500 mAh, un capteur photo principal de 50 mégapixels et une caméra à selfies de 12 mégapixels, et un processeur MediaTek 5G.