Le projet The Line se présente comme la ville du futur. Zéro émission, un système de transport en commun intégré, une région qui mêle nature et technologies, cette ville du futur présente plusieurs spécificités. Cependant, le projet est également au cœur de controverses. Annoncé par le prince héritier Mohammed Ben Salmane en 2021, le projet The Line commence petit à petit à sortir de terre. Comme son nom l’indique, cette ville du futur prendra la forme d’une ligne qui traverse le désert d’Arabie Saoudite. Les dimensions de The Line ? 170 kilomètres de long, 500 mètres de haut et 200 mètres de large. Autant dire que le projet est pharaonique. The Line devrait permettre d’accueillir 9 millions d’habitants en son sein et comportera des commerces, des entreprises, des écoles et …son propre système de transport en commun. Car oui, les images du chantier le prouvent, The Line ne présentera aucune route (et donc aucune voiture). Le fait que les voitures soient proscrites au sein de cette ville du futur s’inscrit dans une question écologique. The Line constituerait une ville durable qui afficherait zéro émission. Du moins, selon la communication qui entoure le projet. Dans une vidéo promotionnelle récemment publiée, nous apprenons que le chantier « avance rapidement », et il semble bien que cela soit le cas à la vue des images. Les grues se comptent par dizaines et les camions enchainent les allers-retours. Dans cette vidéo, nous pouvons même entendre que « des millions de mètres cubes de terre et d’eau sont déplacés chaque semaine », ce qui entre quelque peu en contradiction avec la promesse écologique du projet. Par ailleurs, le travail sur le chantier s’effectuerait 24 heures sur 24, 7 jours sur 7… The Line devrait ouvrir ses portes en 2030. Au travers de ce projet, l’Arabie Saoudite espère créer un nouveau pôle économique majeur, tout en attirant des touristes des quatre coins du monde. Cependant, cette ville du futur est également au cœur de plusieurs controverses. Certains analystes estiment que le projet est tout simplement utopique. Du côté des droits de l’homme, The Line fait couler beaucoup d’encre, comme cela a été le cas lorsque des personnes ayant refusé l’expropriation ont été condamnées à mort.