La fin du partage de compte approche, mais pas tout de suite. Netflix repousse encore un peu la date fatidique, cette fois-ci au mois de juillet 2023. Le temps d’opérer les ajustements nécessaires. La fin du partage de compte se fait attendre. Au grand dam de Netflix, mais pour le plus grand plaisir de ses utilisateurs. Dans un rapport interne publié par The Verge, la firme indique que la date butoir est repoussée « de la fin du premier trimestre au deuxième trimestre ». En d’autres termes, jusqu’aux mois de juin-juillet. Pour rappel, les mesures contre le partage de compte auraient dû entrer en vigueur dans le courant du mois d’avril. Plusieurs pays européens comme le Portugal et l’Espagne étant même déjà affectés. Netflix se dit d’ailleurs satisfait des résultats quant aux résultats de la mise en œuvre de sa nouvelle politique dans les pays mentionnés. Au Canada, la plateforme affirme même que le nombre d’abonnés payants « croît désormais plus rapidement qu’aux États-Unis ». Plutôt que de payer un supplément de plusieurs dollars, variable selon les pays, les utilisateurs semblent se diriger vers des abonnements individuels. Ajustements en cours Lors d’une conférence téléphonique centrée autour des résultats de l’entreprise, Geg Peters, co-PDG de Netflix, s’est expliqué sur ce nouveau report. Selon lui, le délai est nécessaire pour intégrer certaines améliorations testées en dehors du territoire américain. Ce qui permettrait, par ailleurs, de « rendre cette transition aussi douce que possible pour les membres ». Au cœur des améliorations en question, la possibilité pour les utilisateurs de rester connectés à Netflix en cas de déplacement. Pour rappel, l’annonce initiale des mesures avait provoqué un tel tollé que la plateforme avait dû faire marche arrière à toute allure pour rassurer sa communauté. Quoi qu’il en soit, le lancement de la fonctionnalité aux États-Unis sera le véritable crash test pour Netflix. Avec plus de 74 millions d’abonnés présents sur le territoire, sur 232 millions au total, le géant du streaming n’a pas le droit à l’erreur. La bonne nouvelle ? C’est que la Belgique semble épargnée par ce lancement. Du moins, pour le moment.