Le géant de l’internet a dévoilé, ce jeudi, un chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre qui se veut décevant. © AFP Google a communiqué un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dollars soit 16 milliards d’euros lors du quatrième trimestre avec un bénéfice net de 4,76 milliards de dollars. Bien que ce soit un bon trimestre, le chiffre d’affaires déçoit beaucoup car les analystes prévoyaient en moyenne 18,46 milliards de chiffre d’affaires. Les revenus venant des sites du géant représentent, à peu près, 69 % du total des revenus. La croissance de Google a ralenti bien plus que prévu : sur l’année 2014, il a réussi à atteindre un chiffre d’affaires de 66 milliards de dollars soit une hausse de 19 %, et des bénéfices nets de 14.4 milliards de dollars soit une augmentation de 12 %. Au troisième trimestre, la hausse était de 20%. Le phénomène de croissance qui est quelque peu présente mais pas fulgurante est traduite par un effet négatif qui a su être limité par les programmes d’assurance du groupe. C’est tout de même 468 millions de chiffre d’affaires en moins au quatrième trimestre. «En dépit de vents contraires du côté des devises, nous avons enregistré de solides performances de notre activité centrale de publicité» a déclaré Patrick Pichette. Le nombre de clics comptabilisés sur les annonces publicitaires publiées par Google déclenchant le paiement du groupe par les annonceurs a augmenté de 14% au quatrième trimestre contrairement au troisième trimestre où ça s’élevait à 17%. Selon eMarketer, la part de marché de Google dans la publicité a régressé, l’an dernier, à cause de Facebook, un de ses plus grands concurrents, qui prenait une place bien plus importante. Pour pallier à ce problème, Omid Kordestani responsable des activités opérationnelles, souhaiterait créer de meilleurs outils afin de mesurer l’impact des campagnes publicitaires. Patrick Pichette a aussi tenté de rassuré Wall Street, sur le niveau des dépenses du géant de l’internet. Celles-ci se portant sur les recherches et développements qui ont fait un bon magistral de 38% à 9,8 milliards de dollars en 2014. Google s’est aventuré sur des terrains qui n’ont aucun lien avec ses activités principales et où il a investi plus que de raison. Par exemple, les voitures sans chauffeur ou les relais-internet installés dans les montgolfières. Les médias ont également évoqué, il y a peu de temps, un service de téléphonie mobile, ce que M. Pichette a refusé de commenter. Par contre, M. Pichette a déclaré : «La vaste majorité de nos ressources et de notre temps continue d’être investie dans nos produits centraux», et les investissements dans des activités émergentes répondent à «une approche disciplinée». Une déclaration assez rassurante. Mais quel conseil les analystes pourraient fournir au géant de l’internet ? D’après les analystes de RBC Capital Markets, investir dans le cœur de métier et de nouvelles activités est effectivement une très bonne stratégie. Source: BusinessSpectator Angélique C. (St.)