Deux faits majeurs animent le service Google Play: un nouvel habillage plus adapté à l’expérience globale vécue sous Android et un sérieux nettoyage parmi les applications douteuses. Un Google Play épuré et agréable Depuis quelques jours, des indices et des bruits de couloir ont doucement introduit la modification ergonomique majeure du kiosque applicatif mobile et de contenu de Google. Cette fois, c’est officiel, les changements arrivent progressivement sur l’ensemble du parc Android au dessus de la version 2.2. Le planning de déploiement s’étale sur plusieurs semaines et l’utilisateur ne doit rien faire, la mise à jour débarque automatiquement. Google Play adopte désormais l’interface basée sur les cartes et sur des éléments plus saillants, ainsi qu’un design plat. La suggestion, quelque peu agressive, de poursuivre les achats à disparu dans un processus d’acquisition simplifié et allégé. La balade au sein des différentes catégories est émaillée d’illustrations plus larges et de suggestions mieux fournies. Le numéro porté par cette nouvelle version est la 4.0.25 contre 3.10.14 pour la précédente. Preuve s’il en est que l’évolution est majeure. Le site web accessible sur ordinateur ne semble, lui, pas concerné par les améliorations. L’autre information de taille vient de l’arrivée de la musique en Belgique. Les prix sont conformes à ce qui se pratique sur le marché (des morceaux généralement de 0,99 et 1,29 euro et des albums à 9,99 euros) et l’application Google Play Music est disponible. Plus d’informations à ce sujets sont accessibles chez notre confrère Geeko. D’un autre côté, nettement plus discret mais bien plus intéressant, Google a procédé a un nettoyage plutôt sérieux au sein des centaines de milliers d’applications disponibles. Plus de 60.000 d’entre elles ont été retirées car elles ne respectaient pas les règles de bonne conduite comme l’interdiction de publier plusieurs fois le même produit et l’obligation de fournir une description honnête et non pas trompeuse en vue d’exister au côté des titres populaires en flouant le consommateur. En effet, il arrive trop souvent qu’en cherchant un logiciel officiel, bon nombre de résultats farfelus apparaissent. D’autres points plus graves ont également été mis en avant comme l’oubli de demander l’autorisation d’envoyer un SMS à la place de l’utilisateur, malgré son accord préalable. Des éditeurs peu scrupuleux ont été alertés de manière quelque peu brutale, sans avertissement, que leur application est suspendue. S’ils souhaitent conserver leur présence, ils doivent reprendre le processus de soumission depuis le début. Ce qui laisse des développeurs, plus honnêtes mais moins conscients des règles à respecter, sur le carreau. L’exemple vient de Hazard Run dont la description mentionnait une similitude avec le hit Temple Run. Bref, ceux deux nettes progressions dans l’expérience du consommateur confirme enfin la volonté de Google de travailler sur un volet qualitatif. Il était temps. On en parle sur le forum