En novembre dernier – nous en parlions sur sur Geeko -, Gilles Bazelaire, directeur créatif de l’agence namuroise Dogstudio, et Gaetan Libertiaux, directeur créatif chez Superbe Interactive, lançaient le Kikk International Digital Festival sur les cendres du Wif. Les dates pour l’édition 2012 sont maintenant connues : le Kikk aura lieu les 8 et 9 novembre, toujours à Namur. Il avait été envisagé de déménager le Kikk à Bruxelles mais finalement la capitale wallonne conserve l’événement en ses murs. L’année dernière, Gilles Bazelaire disait sur Marketing On the Beach que “Notre volonté est de créer un endroit de partage et d’apprentissage pérenne pour les créateurs, les artistes, les indépendants, les PME, les étudiants, les politiques, les directeurs d’agence web…” le tout dans l’univers numérique. Cela va-t-il changer en 2012 ? “Non pas le moins du monde, nous dit le Namurois. L’idée c’est d’aller encore plus loin que l’année passée. Nous voulons aussi que notre événement soit encore plus international que l’année dernière.” Pour y arriver, des speakers plus qu’intéressants devraient être être programmés. “C’est ce que nous voulons. Les premiers noms seront annoncés à partir de juillet”, précise Gilles Bazelaire. Celui-ci nous rassure aussi sur la communication autour de l’événement. L’année dernière, elle avait été presque balancée au lance-pierre en un gros mois. “Cette année, la com’ commence dès juin et se fera aussi à l’international.” Le Kikk International Digital Festival espère, en étoffant sa programmation, attirer plus de monde que l’année dernière. Si 1.000 participants est un résultat honorable, on sentait le patron de Dogstudio assez déçu lorsqu’on avait fait le bilan début 2012. “Oui, on voudrait plus de monde. Alors à côté des Konférences, des Workshops, des eKspériences ou encore du Kontest, nous allons créer deux nouvelles zones : un espace expo pour les artistes numériques et un autre espace pour les entreprises numériques. Je reste persuadé que la mixité entre l’art et l’entreprise dans le monde numérique sont plus que possibles.” En faisant le bilan de l’édition précédente, Gilles Bazelaire nous avait dit vouloir laisser l’organisation de l’événement ouverte à toutes les bonnes volontés. Il était aussi question de programmer toute l’année via des mini-conférences, des performances artistiques… Si cette dernière semble avoir quelque peu été mise de côté, “on commencera après ce Kikk-ci mais je peux vous dire que nous avons déjà pris des contacts, entre autres en Serbie, pour faire tourner de nombreux artistes et entreprises numériques toute l’année”, précise le directeur du Kikk, il n’en est rien de la première proposition : “Des groupes de travail vont démarrer début juin pour la programmation, le kontest… Beaucoup de choses pourraient encore évoluer. La programmation définitive se fera en septembre.” Pour professionnaliser l’événement, le Kikk est à la recherche d’un permanent. “Nous sommes occupés à voir des gens en ce moment, explique Gilles Bazelaire. C’est important. Nous voulons faire les choses bien.” Cet engagement sera la principale dépense du Kikk qui table cette année sur un budget de 85.000 euros. “Hors prix que nous voulons remettre aux différents lauréats du Kontest. Mais pour cela nous comptons sur nos sponsors…”