L’administration américaine a décidé de bloquer la vente de drones étrangers sur son territoire, une mesure qui vise directement les leaders mondiaux du secteur. C’est une décision lourde de conséquences mais qui suit directement la ligne politique du président américain Donald Trump. Dans un document publié ce lundi par la Commission Fédérale américaine des Communications (FCC), l’administration Trump a annoncé l’arrêt total et immédiat de la vente des célèbres drones DJI, mais également de tout autre drone non américain. Pour justifier cette décision, le président de la FCC, Brendan Carr, avance des raisons de sécurité liées aux organisations prochaines de la Coupe du Monde 2026, des festivités des 250 ans des Etats-Unis (America250) et des Jeux Olympiques de Los Angeles de 2028. “Je me félicite de cette détermination de sécurité nationale”, se réjouit M. Carr. “La FCC a désormais ajouté les drones étrangers et leurs composants, qui présentent un risque inacceptable, à la Covered List. Suivant le leadership du président Trump, la FCC travaillera étroitement avec les fabricants américains pour libérer la domination américaine des drones.” L’objectif avoué de l’administration Trump est donc clairement affiché : donner la priorité aux drones fabriqués aux Etats-Unis par des Américains. Le fabricant chinois DJI, qui représente près de 70% du marché mondial, est donc visé par la mesure, au même titre qu’Autel, son compatriote. Un document de l’administration Trump explique d’ailleurs ce qu’elle entend par “drone étranger”. Il s’agit de tous les drones qui ne sont pas fabriqués aux Etats-Unis. Le fabricant français, Parrot, ne semble donc pas concerné par cette définition, étant donné que l’ANAFI USA est fabriqué sur le sol américain. Bonne nouvelle toutefois pour les Américains qui possèderaient déjà un drone “étranger” : ils peuvent continuer à l’utiliser.