Pour éviter des amendes supplémentaires, après celle de 2000 millions d’euros infligée en avril dernier par la Commission européenne, Meta a décidé de revoir son modèle économique. La société va donc permettre aux utilisateurs européens d’avoir des publicités moins personnalisées. Face à la mise en place du Digital Markets Act en Europe, Meta avait opté pour une solution spécifique pour les Européens. Ces derniers devaient donc accepter la collecte de leurs informations sur Facebook et Instagram ou payer pour éviter cela. La Commission européenne a jugé en avril dernier que cette méthode contrevenait aux règles mises en place. La conséquence directe a été une amende de 200 millions d’euros infligée à Meta. D’après le Financial Times, cela a conduit à des discussions et à la prise d’une décision en faveur des Européens de la part de l’entreprise de Mark Zuckerberg. Celle-ci a tout intérêt à se plier aux règles en vigueur pour éviter de nouvelles sanctions financières. Ainsi, cette dernière s’est engagée à déployer un nouveau modèle auprès des utilisateurs européens. Ceux-ci pourront donc opter pour une option permettant une collecte moindre des données. Cela engendrera ainsi un affichage publicitaire moins personnalisé. Les détails seront présentés en début d’année prochaine par le géant américain. La Commission européenne déclare que “c’est la première fois qu’un tel choix est proposé sur les réseaux sociaux de Meta”.