WatchPeopleDie.tv, site diffusant des milliers de vidéos d’accidents mortels, suicides ou exécutions, fait l’objet d’une procédure de blocage par l’Arcom. Le web est une merveilleuse invention capable de choses fantastiques et qui regorge de véritables pépites. Mais parfois, on y retrouve des sites sur lesquels on aurait préféré ne jamais tomber. WatchPeopleDie.tv est l’un d’entre eux, et son contenu est morbide, voire dangereux. Concrètement, WatchPeopleDie est un site internet ouvert à tous, à condition d’en accepter les conditions d’utilisation et d’affirmer, sans avoir réellement à le prouver, que vous êtes majeur. Une fois toutes les étapes passées, vous accédez sur la page principale, semblable au YouTube du début des années 2000, sur laquelle vous retrouverez des milliers de vidéos. Les vidéos ici ne sont pas à caractère culturel, musical ou ludique, mais plutôt à caractère mortel. Difficile à comprendre le principe, et encore moins l’intérêt que peuvent potentiellement porter des gens à ce genre de site. Les vidéos vont d’un accident de voiture ultra violent à un soldat russe qui meurt en direct sous le coup d’une explosion de mine en passant par un suicide, une noyade ou une décapitation. Certaines vidéos ont même les faveurs des utilisateurs, comme l’assassinat de Charlie Kirk ou les tueries de masse aux Etats-Unis. Le contenu de la plateforme est volontairement provocant. Pire encore, en se connectant, les utilisateurs auraient visiblement accès à des vidéos en direct… Plus de 4,4 millions d’utilisateurs seraient enregistrés sur ce site créé en 2012. En France, l’Arcom, l’organe responsable de la régulation des médias, a assigné en justice Bouygues, Free, Free Mobile, Orange, SFR et SFR Fibre afin que leur soit ordonné le blocage d’accès au site. En cas de non-respect de l’ordonnance, il leur sera infligé à chacun une amende de 1 000€ par jour de retard. “L’Arcom confirme avoir demandé le blocage du site WatchPeopleDie, entièrement dédié à la diffusion de contenus illicites, violents et portant atteinte à la dignité humaine”, se justifie l’organe.