Sortis respectivement en 2007 et 2010 sur Wii, Super Mario Galaxy et sa suite Super Mario Galaxy 2 sont considérés aujourd’hui encore comme deux des meilleurs épisodes de la saga. Il faut dire qu’avec ces titres, Nintendo a su faire preuve d’audace… Ce n’était pas le premier Mario en 3D – Super Mario 64 et Sunshine avaient posé les bases –, mais assurément, Super Mario Galaxy a marqué les esprits. Car lorsqu’il sort en 2007, le titre de Nintendo s’impose immédiatement comme une petite pépite avec son concept unique d’exploration de planètes. Ce n’est bien sûr pas son scénario qui émeut les fans, mais bien son gameplay unique. Les niveaux sont extrêmement originaux. Pour ceux qui n’auraient jamais joué à l’un de ces deux classiques, les épisodes Galaxy se caractérisent donc par le fait que chaque monde est une planète avec ses propres règles de gravité. On y contrôle Mario, sautant, tournoyant et planant à travers des galaxies truffées d’étoiles, de pièces et de défis gravitationnels. Le schéma est classique : collecter, explorer, et vaincre un boss. Mais les mécanismes de jeu sont extrêmement séduisants. Chaque galaxie introduit des concepts uniques : des planètes inversées où l’on marche à l’envers, des zones à gravité changeante, ou des transformations via des power-ups comme le Bee Mario pour voler ou le Cloud Mario pour créer des plateformes éphémères. Là où Odyssey misait sur un vaste open world, Galaxy propose des niveaux plus compacts mais extrêmement denses, proposant à chaque fois des expériences de jeu différentes. Le jeu est beaucoup plus structuré qu’Odyssey, mais également beaucoup plus fun. Les niveaux sont des bijoux de level design, avec des boucles interconnectées, des concepts rigolos et une bonne dose de créativité. Chaque galaxie est ici un microcosme unique. Le jeu n’en reste pas moins accessible, et parvient à la fois à séduire les plus jeunes et les fans nostalgiques de la saga. Attendez-vous à être surpris ! Alors bien sûr, vous nous demanderez sans doute pourquoi il faudrait craquer aujourd’hui pour cette compilation de deux jeux, il faut le reconnaitre assez vieux. Et très honnêtement, ce n’est pas la compilation qu’on recommanderait à ceux qui ont déjà fait ces deux opus. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le prix. Les deux titres sont vendus ensemble 69,99€. Un tarif élevé pour de simples rééditions. Ensuite, le contenu. On retrouve les deux jeux originaux, légèrement remis au goût du jour. Ne vous attendez pas à des niveaux inédits qui transcendent l’expérience de jeu. Nintendo s’est contenté d’un portage très propre. L’affichage est optimisé pour un jeu nomade, le curseur a été retravaillé et l’affichage a été retravaillé pour proposer de la 4K en 60 images par seconde. Nintendo a légèrement retravaillé les textures et effets visuels, mais ne vous y trompez pas, on ne parle pas pour autant d’un remaster. C’est un portage. Cela ne le rend pas moins intéressant pour les nombreux joueurs qui étaient passés à côté de ces pépites, à l’époque de la Wii. Car de facto, Super Mario Galaxy et Super Mario Galaxy 2 restent deux des meilleurs épisodes de la série, deux monuments du jeu de plate-forme qui font preuve d’une originalité folle et qui sont incontestablement très funs à jouer. Esthétiquement, ça a forcément vieilli mais ça garder son charme. Alors, faut-il craquer ? Oui, si vous n’y aviez jamais joué ou aviez raté l’un des deux opus. Sinon, vous ne raterez pas grand chose, les améliorations étant légères. Conclusion Super Mario Galaxy et Super Mario Galaxy 2 restent sans l’ombre d’un doute deux des meilleurs épisodes de la série de Nintendo. Incroyablement originaux, créatifs, funs et décalés, les niveaux de ces deux jeux méritent le détour, que vous soyez un jeune ou un vieux fan de la série. Nintendo nous remet au goût du jour deux classiques de son catalogue. Mais attention, si cette compilation séduira les joueurs qui n’y avaient jamais touchés, pour ceux qui avaient déjà parcouru les deux jeux, elle n’a que peu d’intérêt : pas de nouveaux contenus à l’horizon, quelques simples améliorations. On ne parle d’ailleurs même pas d’un remaster mais d’un simple portage…