La justice française ordonne aux moteurs de recherche de déréférencer toutes les plates-formes IPTV ainsi que les sites de streaming illégaux. Une mesure qui pourrait signer la fin de l’IPTV en France. La justice vient de frapper un grand coup dans la fourmilière. Le président du tribunal judiciaire de Paris vient en effet d’ordonner aux moteurs de recherche Google et Bing de déréférencer toutes les plates-formes IPTV et sites de streaming illégaux présents dans l’hexagone. C’est une fronde lancée par la Ligue de football professionnel (LFP) qui est à l’origine de cette action “préventive” qui concerne les principales plates-formes d’IPTV présentes en France. Selon elle, ce n’est d’ailleurs que le début. La LFP “saisira l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour étendre les déréférencements aux nouveaux services pirates identifiés en cours de saison.” Elle déclare dans son communiqué : “Ces mesures de déréférencement s’inscrivent en complément des mesures de blocage ordonnées dans le cadre des décisions obtenues en juillet dernier contre les fournisseurs d’accès à Internet et les services de DNS alternatifs. L’ensemble de ces mesures, couplées à une offre attractive pour visionner les matchs de Ligue 1 McDonald’s et de Ligue 2 BKT, participent à l’efficacité de la stratégie de lutte contre le piratage.” Pour le secteur, il s’agit d’une victoire massive, même s’il reste possible de contourner ces interdits en utilisant par exemple un VPN ou en se connectant depuis l’étranger. La LFP compte actuellement un million d’abonnés. Elle espère que le blocage des flux IPTV devraient lui permettra de faire croitre ces chiffres en ramenant dans le droit chemin certains des contrevenants.