En 2004, Facebook a mis en avant une fonction qui a su trouver son public, le poke. Celle-ci permettait d’un simple clic d’aborder un contact sans pour autant chercher une formulation d’accroche. Mis en retrait par la suite durant plusieurs années, le poke est remis en avant. En début d’année, Mark Zuckerberg a indiqué sa volonté de revenir aux racines de Facebook. Plus précisément, il voulait remettre en avant ce qui faisait la force de la première version. Si le discours restait flou, il prend une nouvelle dimension cette semaine. Même si le poke n’a jamais vraiment disparu, il faut bien reconnaître que son utilisation était moins aisée qu’à l’époque. Véritable outil culte des débuts de Facebook, celui-ci permettait facilement de briser la glace. En envoyer un permettait de lancer la discussion, sans devoir réfléchir à quelle formulation envisager pour tenter une approche. Que ce soit pour signaler à une personne qu’elle nous plaisait ou simplement pour lui dire qu’on pensait à elle, le symbole de la main avec l’index pointant vers la droite servait tout simplement à introduire la conversation. La société américaine compte bien remettre le poking en avant comme en témoigne l’annonce faite sur Instagram. Les équipes de Mark Zuckerberg ont retravaillé la fonction pour qu’elle soit plus facile à utiliser. Ainsi, via l’application, il suffit de se rendre sur le profil d’un ami et de cliquer sur l’icône dédiée à droite de “Message”. Sur PC, vous pouvez vous rendre sur facebook.com/pokes pour envoyer des pokes et voir qui vous a “poké”. En plus de cela, la fonctionnalité a été modernisée en s’inspirant des “streaks” de Snapchat. Ainsi, en fonction du nombre d’échanges entre deux interlocuteurs, des emojis différents sont ajoutés. Nous en profitons pour rappeler que cette réintégration des pokes, en plus de jouer sur la nostalgie, s’inscrit dans une volonté claire de Meta d’offrir une alternative aux utilisateurs pour lancer une discussion aisément. La preuve, fin juillet, WhatsApp intégrait dans une version bêta un emoji signe de la main. Ce dernier, ajouté lorsqu’on ouvre une nouvelle conversation, vise lui aussi à lancer l’échange avec un geste universel.