Nouveau jeu des créateurs du très sympathique Runner, Metal Eden est un fast-FPS futuriste qui intègre des éléments de parkour, à l’image du légendaire Mirror’s Edge. Ce n’était pas forcément l’un des jeux les plus attendus de la rentrée. Metal Eden s’impose toutefois comme une excellente surprise. Le titre de Reikon Games mélange brillamment parkour, plates-formes et fast FPS, le tout dans un univers scifi plein de charme et avec un moteur graphique (l’UE 5) qui exploite le potentiel des consoles de dernière génération. Les affrontements sont extrêmement intenses. Dans Metal Eden, l’humanité, à court de ressources, a colonisé Moebius, une cité orbitale autour de la planète Vulcan, où les consciences humaines sont stockées dans des cœurs pour être transférées dans des corps artificiels. Quand les robots de l’Internal Defence Corps se rebellent, Aska, guidée par Nexus, une IA énigmatique, se lance dans une quête pour sauver l’humanité. Si elle manque un peu de clarté, l’histoire séduit par sa mise en scène soignée, la narration efficace et l’univers très riche du titre. Moebius, avec ses tours et ses néons, s’impose comme un lieu vivant aussi emblématique que la ville de Cyberpunk 2077. On le sent, il y a là le vrai potentiel d’un univers à explorer dans d’autres jeux… Les combats se déroulent dans des arènes parfois assez vastes. Pad en main, le titre est très plaisant. Il se présente comme un cocktail de fast-FPS et de parkour. On sent très bien l’inspiration de Doom et de Mirror’s Edge, avec des affrontements extrêmement intenses et des séquences de plates-formes également très nerveuses qui reposent sur une large palette de mouvements, allant du dash au double saut, en passant par le wall running, les ziplines et l’utilisation d’un grappin. On alterne généralement entre ces séquences de plates-formes et des combats en “arènes”. Aska dispose d’un arsenal varié (pistolet, SMG Zenit, fusil Shark SAR, shotgun, lance-grenades) avec des modes de tir alternatifs et des upgrades déblocables à l’aide de la monnaie du jeu. Globalement le jeu est fun et même très intense. Il intègre également une fonctionnalité inspirée des Glory Kills de Doom, les “Core Rippings”, qui permettent d’extraire les cœurs des ennemis pour les utiliser ensuite comme grenade ou récupérer de la santé en les consommant. Les ennemis sont assez variés pour vous tenir scotché 5 à 6h de jeu. Plutôt bien maitrisé dans son rythme et sa structure, le jeu se termine toutefois assez vite, entre 5 et 6 heures en ligne droite. Ce qui est raisonnable pour un fast-FPS vendu 39,99€ qui a de surcroit le mérite de parfaitement exploiter le potentiel des consoles de dernière génération. Le jeu tourne en 4K à 60 FPS. Il nous plonge dans des environnements futuristes extrêmement stylés avec de superbes effets de lumière et de volumétrie. Visuellement, il se classe dans le haut du panier avec des environnement superbes, une direction artistique impeccable et des visuels léchés. On note toutefois quelques bugs graphiques, un peu de stuttering et quelques légers ralentissements, rien de très grave néanmoins. Côté audio, le constat est également très positif, malgré quelques bruitages qui nous ont paru mal équilibrés. La bande son est très électro et colle parfaitement à l’atmosphère futuriste scifi du jeu. Conclusion Pas vraiment attendu au tournant, Metal Eden est pourtant une très bonne surprise. Mêlant parfaitement fast-FPS et parkour, la nouvelle production de Reikon Games est une franche réussite, aussi bien sur le plan visuel que niveau gameplay. Les combats en arènes sont intenses, brutaux et sanglants. Le jeu tire son inspiration de Doom, avec des Glory Kills brillants. Il intègre également des éléments de parkour façon Mirror’s Edge pour une bonne dose de diversité. Visuellement, il brille de mille feux avec ses décors superbes et sa direction artistique impeccable. Le jeu exploite parfaitement le potentiel des consoles new-gen grâce à l’UE 5. Finalement, à l’exception de quelques bugs et d’une durée de vie assez courte (5 à 6h), on n’a pas grand chose à lui reprocher.