Test – Achilles: Survivor : le nouveau survivor qu’il ne faut pas manquer

Après nous avoir livré un sympathique Diablo-like dans l’univers de la mythologie grecque, Dark Point Games nous livre un premier spin-off de sa franchise “Achilles”. Cette fois, le studio troque le RPG d’action pour une formule inspirée de Vampire Survivors, mêlant survival frénétique, éléments de tower defense et mythologie grecque.

Vous vous souvenez peut-être d’Achilles: Legends Untold. Cet action-RPG dans la veine de Diablo était parvenu à nous séduire à l’époque malgré son manque d’ambition. Avec Achilles: Survivor, le studio s’aventure sur le terrain des Survivors, un genre aujourd’hui si populaire. Réutilisant les assets de son premier jeu, Dark Point Games mise sur une approche économique mais ambitieuse, intégrant des mécaniques originales comme la construction de structures défensives. Et sa création est potentiellement l’un des jeux du genre les plus aboutis de cette année.

Visuellement, le jeu est une vraie réussite.

Achilles: Survivor nous plonge dans une version revisitée de la Grèce antique, où Achilles, échappé de Tartarus, affronte des hordes de monstres mythologiques. Le cadre narratif est simple : après avoir semé le chaos en libérant des âmes du royaume des morts, Achilles, accompagné d’autres héros légendaires comme Paris, Pythia ou Brontes, doit purger le monde de créatures infernales. Les quatre régions du jeu – des remparts de Troie aux côtes balayées par les vents – s’inspirent des décors de Legends Untold, offrant une toile de fond riche en références à la mythologie grecque. Les ennemis, des squelettes aux cyclopes en passant par des araignées explosives, renforcent cette ambiance de dark fantasy. Ne vous attendez toutefois pas à un embryon de scénario, là n’est pas l’intérêt de ce titre. Le jeu privilégie l’action, avec des objectifs contextuels simples (fermer des failles, vaincre des boss, réaliser de petits défis).

Si vous avez déjà joué à un survivor, le gameplay d’Achilles: Survivor vous ne serez guère surpris par la prise en main. Le joueur contrôle uniquement les déplacements de son personnage, les attaques étant automatiques. Chaque run, d’une durée de 10 ou 20 minutes selon le mode choisi (normal, court ou sans fin), consiste à survivre à des vagues d’ennemis de plus en plus nombreuses. En ramassant des orbes d’expérience laissés par les ennemis, le joueur gagne des niveaux, débloquant des améliorations aléatoires : attaques (lancers de bouclier, pointes empoisonnées), passifs (santé, armure, chance) ou boosts de compétences variées (rapidité de construction par exemple). Avec seulement quatre capacités d’attaque actives par run, débloquées à des niveaux précis (5, 12, 20), le système force des choix stratégiques. Ce qui distingue Achilles: Survivor, c’est son système de construction de structures, une mécanique de tower defense intégrée au chaos des combats. En collectant des pierres sur la carte ou en défendant des mines, le joueur peut ériger des tourelles , des stations de soin ou même des chevaux de Troie invoquant des alliés. Ces structures, placées à des points fixes, ajoutent une couche tactique.

Les parties durent entre 10 et 20 minutes, selon le mode choisi.

Les personnages, au nombre de 15 à débloquer via des défis (vaincre X ennemis, construire Y structures), offrent une variété appréciable. Achilles excelle dans les attaques de mêlée, tandis que Pythia mise sur des sorts dévastateurs ou Paris sur des tirs précis. Chaque héros propose un style distinct, mais l’équilibrage est perfectible : certains sont trop lents pour survivre aux premières vagues, tandis que d’autres dominent trop facilement. Les boss, comme Paris à Troie, ont aussi tendance à suivre des patterns un peu trop prévisibles et faciles à éviter. On reprochera aussi au jeu des objectifs secondaires peu intéressants et très répétitifs.

La progression permanente, via des améliorations débloquées avec des points de Faveur, est toutefois généreuse avec un réel gain de puissance des personnages.

Avec quatre régions principales (Forgotten Stronghold, Cultist Territory, Market, Shipyard) et des modes de difficulté variés, Achilles: Survivor offre un contenu solide pour son prix modique (6,99€). La campagne principale, qui consiste à survivre à chaque niveau, prend entre 15 à 20 heures à compléter, mais il est possible d’y passer beaucoup plus de temps. Reste qu’au prix auquel il est proposé, Achilles: Survivor est une sacrément bonne affaire pour les amateurs du genre et les nouveaux venus. Et ce, malgré ses défauts.

On notera aussi que le jeu se distingue des autres titres du genre par sa réalisation très solide. Réutilisant les assets de Legends Untold, le jeu propose des environnements détaillés, des remparts de Troie aux profondeurs de Tartarus, avec des effets de particules et des animations d’attaques spectaculaires.

Conclusion

Avec ses mécanismes de tower defense et ses jolis graphismes, Achilles: Untold parvient à se démarquer des autres survivors. Fun, accessible et très réussi graphiquement, ce petit jeu indé est vraiment plaisant et pourrait bien convaincre ceux qui n’avaient pas craqué pour un survivor jusqu’ici en raison de leurs graphismes souvent très simplistes. Les connaisseurs tiqueront face à un ou deux défauts (l’équilibrage des personnages, les objectifs peu engageants) mais pour un titre à moins de 7€, c’est une sacrément bonne affaire.

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Achilles: Survivor

Gameplay 7.0/10
Contenu 8.0/10
Graphismes 8.5/10
Bande Son 6.0/10
Finition 6.5/10
7.2

On aime :

Très réussi graphiquement

Vendu moins de 7€

Une solide durée de vie

Un gameplay très fun

On aime moins :

Des objectifs peu intéressants

Répétitif par essence

Des héros mal calibrés