Annoncé en mai dernier pour une sortie le mois suivant, le Xperia 1 VII de Sony est indisponible auprès des revendeurs ainsi que sur les sites officiels de la marque. Il a également été temporairement retiré de la vente au Japon. Avec des ventes en baisse en prime, tous les indices pointent vers la fin des smartphones Xperia. Affiché à 1499€, le Xperia 1 VII a un positionnement tarifaire élevé. À titre comparatif, il est plus cher qu’un iPhone 16 Pro ou un Galaxy S25 Ultra avec 256 Go d’espace de stockage. Néanmoins, le Xperia 1 VII tente de se démarquer en se dotant d’une prise jack de 3,5 mm et d’un lecteur de carte microSD. Les smartphones de Sony sont également reconnus pour la qualité des modules dédiés à la photo. Pourtant, le démarrage ne s’est pas passé comme prévu, à tel point que Sony a dû annoncer le retrait du smartphone à la vente au Japon. Étaient en cause des soucis causant l’arrêt de l’appareil ou encore son redémarrage. Seul le pays du soleil levant a été impacté. En revanche, en Europe, comme le souligne GSM Arena, plusieurs utilisateurs qui ont précommandé le smartphone ont vu leur réservation annulée sans explication. Actuellement, si on souhaite acheter le Xperia 1 VII sur la boutique en ligne de Sony Belgique, c’est impossible. L’appareil est indiqué en rupture de stock. Il en va de même sur d’autres stores, dont celui de la France ou de l’Allemagne. La situation est encore plus critique en Finlande puisque Sony a confirmé à SuomiMobiili que le smartphone n’est pas directement disponible à l’achat dans ce pays. En d’autres mots, le constructeur se retire. Aux États-Unis, la situation est également alarmante, le site officiel ne listant plus aucun smartphone. En plus, comme l’indique l’analyse du marché d’Insider Monkey, la firme japonaise n’a capté que 3,5% des parts du marché sur le premier semestre de 2024. IDC Research permet également de voir que le constructeur n’est plus dans le top 5 au Japon en ce qui concerne les parts de marché sur le premier trimestre de 2025. Sony, sur son propre territoire, est derrière Apple, Samsung, Sharp, Lenovo et même Google. Ajoutez à cela, comme l’indique Android Authority, le fait que Sony ait commencé à faire fabriquer ses Xperia par des compagnies tierces et vous obtenez bon nombre d’indices qui permettent de penser que Sony se détache de son activité dans les smartphones. Est-ce la fin des Xperia pour autant ? Difficile à affirmer mais cela y ressemble tout de même, surtout en Europe.