Test – Pro Cycling Manager 25 : du neuf côté visuel, du connu côté jeu

Avec son moteur flambant neuf et des graphismes modernisés, PCM 25 semblait enfin prêt à faire peau neuve. Mais sous le capot, les vieilles mécaniques ronronnent toujours. Un épisode en demi-teinte, entre promesses tenues et retards assumés.

Pro Cycling Manager est au cyclisme ce que Football Manager est au football. Chaque année, un nouvel épisode débarque pour les passionnés de gestion et de deux roues, avec son lot de nouveautés et un contenu gigantesque. En 2025, pas de FM, mais un PCM plus vitaminé que jamais et prêt à reprendre du poil de la bête après un cru 2024 qui sentait le réchauffé. Spoiler alert, on est sur un épisode plus joli, mais pas nécessairement plus intéressant.

Aux commandes de cet épisode, on retrouve le duo de choc déjà engagé sur la série Tour de France depuis bien fort longtemps, Cyanide et Nacon. Respectivement en charge du développement et de l’édition, les équipes de Cyanide et de Nacon ont fait de la petite reine leur cheval de bataille et semblent en connaître tous les secrets. Cette année, le jeu Tour de France bénéficie d’ajouts marquants, lui permettant d’être considéré par notre rédaction comme “le meilleur épisode de la franchise”. Un compliment que l’on doit, en partie, à l’arrivée de l’Unreal Engine 5 dans la série. Bonne nouvelle, Pro Cycling Manager 25 en bénéficie également !

Visuellement, il serait injuste de dire que le titre n’est pas le plus joli de la franchise.

Le contraste est saisissant. Depuis des années, la franchise affichait des graphismes datés, d’un autre temps et vraiment vilains. Avec l’arrivée de l’Unreal Engine 5, ce n’est pas un bond en avant pour la série, mais une véritable propulsion vers des graphismes plus modernes et réalistes. On se retrouve avec des effets de lumière plus vivants et réalistes, des environnements plus variés et des modèles 3D d’humains légèrement plus réussis.

Il y a du mieux, pourtant on ne sent pas l’Unreal Engine 5 exploité au maximum de ses capacités. Les animations restent d’un autre temps et les décors pas encore suffisamment fournis. Mais ne crachons pas dans la soupe, la franchise va vraiment dans la bonne direction, même s’il y a encore énormément de travail à abattre.

Au rayon des autres nouveautés marquantes, on retrouve un système de sponsoring amélioré avec davantage d’objectifs à accomplir. Déjà dans l’épisode précédent, Cyanide nous proposait déjà une refonte du fonctionnement. Il fallait alors tout simplement remporter autant de courses ou intégrer les Top 3 ou Top 5. Avec l’épisode de cette année, l’on va encore plus loin. Des offres de sponsoring nous sont ainsi faites tout au long de la saison, et plus uniquement en début de carrière. Le sponsor dépense l’argent, mais vous devez également remplir votre part du contrat en accomplissant certains objectifs : avoir X coureurs de telle nationalité, posséder autant de jeunes joueurs… Il y a du mieux par rapport à l’année passée et, même si ça manque de justesse par moment, on va clairement dans la bonne direction.

Le système de sponsors gagne en profondeur et en ajouts.

On note également une carrière plus personnalisable, pour s’adapter à tous les styles de gameplay. Difficulté économique, progression de l’IA, autonomie de l’IA, rigueur du système de fatigue et de blessures, exigences du sponsoring… Autant de facteurs paramétrable pour ravir tous les styles de joueurs, du plus exigeant au moins rodé en passant par celui qui cherche une expérience moyenne.

Pour le reste, et bien il n’y a pas grand chose qui change par rapport à l’année passée. On se retrouve avec les mêmes modes de jeu, une interface inchangée malgré l’arrivée de l’UE5, et les mêmes bugs et problèmes tirés année après année.

Depuis des années, on reproche à la série un certain manque de profondeur à l’ambiance sonore. Que ce soit dans les menus ou en course, rien n’est fait pour proposer au joueur une immersion totale et agréable, voire ludique. Les mélodies dans les menus sont redondantes et agaçantes, là où les commentaires ne se limitent qu’aux blessures, crevaisons et autres échappées. Les temps de chargement, souvent décriés dans la série, restent anormalement longs dans cet opus, bien que l’UE5 semble faire du bien à ce niveau.

Conclusion

Pro Cycling Manager 25 profite enfin d’une vraie avancée graphique grâce à l’Unreal Engine 5, donnant un coup de frais bienvenu à la franchise. Le système de sponsoring gagne en profondeur et la personnalisation de carrière offre plus de liberté, mais ces améliorations peinent à masquer un contenu global qui évolue peu, une interface vieillissante et des défauts persistants. Les passionnés apprécieront le renouveau visuel et les quelques nouveautés, mais ceux qui attendaient une révolution resteront sur leur faim. On aurait aimé voir plus de prises de risque et de nouveautés marquantes. Au final, PCM 25 reste une valeur sûre, mais pas l’épisode de la rupture.

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Pro Cycling Manager 25

Gameplay 8.5/10
Contenu 7.0/10
Graphismes 6.0/10
Bande son 5.5/10
Finition 6.5/10
6.7

On aime :

Du mieux dans les graphismes

Toujours autant de coureurs, courses et équipes sous licence

Des sponsors plus exigeants et réalistes

Des modes de jeu complets et passionnants

Davantage de personnalisation dans les réglages de réalisme du jeu

On aime moins :

Toujours pas de vraies nouveautés

Une bande son et des commentaires limités

Des temps de chargement réduits mais toujours longuets