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Pourquoi l’arnaque “Allo” est à éviter à tout prix 

L’arnaque surnommée par la police “Allo” prend de plus en plus d’ampleur. Son mécanisme est divisé en trois étapes et peut s’étaler sur plusieurs heures, voire plusieurs jours.  

L’arnaque “Allo” se développe de plus en plus. Selon les informations du média 20 Minutes, la police genevoise (Suisse) a mesuré les préjudices liés à cette arnaque à plus de 1,2 million d’euros, et ce, depuis le mois de janvier. Ce montant a quasiment triplé par rapport à 2023, où les préjudices avaient été estimés à 400 000 francs suisse, soit environ 428 002€. En Belgique, le constat est le même : l’arnaque “Allo” (ce nom a été donné par la police suisse) prend également de l’ampleur.  

Mais quel est le mécanisme de cette arnaque ? Pour être précis, son mécanisme est composé de trois étapes. Dans un premier temps, l’arnaqueur utilise l’image d’une entreprise connue (Netflix, Bpost, Wero, Payconiq…) et contacte sa victime par e-mail ou SMS. Dans la plupart des cas, il est question d’un paiement à effectuer ou d’un remboursement à la suite d’un problème technique. De plus, ces SMS et mails incitent la victime à inscrire ses données personnelles (nom, prénom, banque, etc.). Nous avons donc affaire à une tentative de phishing. 

Dans un second temps, quelques heures ou jours plus tard, l’arnaqueur téléphone à la victime et se fait passer pour sa banque (il peut par ailleurs parvenir à afficher le vrai numéro de la banque grâce à la technique du spoofing). À ce moment précis, l’arnaqueur connaît donc certaines informations personnelles sur sa victime (nom, prénom, banque, etc.), ce qui met cette dernière en confiance.  

Dans certains cas, l’arnaqueur fait croire que des virements suspects ont été repérés sur le compte bancaire de la victime. Dans d’autres cas, il assure que la banque demande une authentification afin d’effectuer un virement pour, soi-disant, des mesures de sécurité. Dans tous les cas, l’arnaqueur met la victime sous pression. 

Enfin, troisièmement étape, l’arnaqueur, qui se fait passer pour un conseiller bancaire, demande à sa victime de lui communiquer les codes de sécurité qu’elle a reçus. L’auteur de l’arnaque aura ainsi toutes les informations nécessaires pour accéder à la banque en ligne de sa victime.  

Pour éviter de tomber dans le piège de cette arnaque, il est primordial de rappeler qu’il ne faut jamais communiquer ses informations bancaires, même si la personne à l’autre bout du fil vous met la pression. Prenez toujours le temps d’analyser une situation. Et si vous avez un quelconque doute, rendez-vous directement dans une agence bancaire afin de clarifier la situation.  

Pour rappel, en Belgique, ce type d’arnaque a tendance à intégrer dans son processus la plateforme Itsme.

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