En perte de vitesse depuis des années sur le marché des smartphones, la marque nippone essaye de se démarquer avec un produit qui se veut avant tout une vitrine technologique. Sony a dévoilé le Xperia 1 VII, confirmant son ambition de se positionner comme une référence dans le très haut de gamme. Ce modèle, attendu sur le marché européen dès juin 2025, est équipé d’un écran OLED FHD+ de 6,5 pouces avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz, d’un processeur Snapdragon 8 Elite et d’une mémoire vive LPDDR5X de 12 à 16 Go. Le stockage UFS 4.0, extensible via microSD jusqu’à 1,5 To, répond aux besoins des créateurs de contenu. Côté photographie, le Xperia 1 VII intègre un capteur principal Exmor T de 48 MP (1/1,35 pouce), un ultra-grand-angle de 50 MP (1/1,56 pouce) et un téléobjectif de 12 MP offrant un zoom optique continu de 85 à 170 mm. Ces améliorations, combinées à des fonctionnalités comme l’IA pour la stabilisation vidéo et le mode Cinematography Pro, visent à rivaliser avec les meilleurs photophones, faisant de ce nouveau Xperia un smartphone avant tout destiné aux amateurs de photographie. Malgré son prix élevé, l’appareil affiche toutefois des performances parfois décevantes, comme une charge à 30W seulement ou la promesse de quatre mises à jour logicielles d’Android seulement. Le Xperia 1 VII conserve aussi des caractéristiques rares dans le haut de gamme, comme une prise jack 3,5 mm, des haut-parleurs stéréo et un slot microSD, renforçant son attrait auprès des audiophiles et des professionnels. Avec un prix de départ autour de 1 499 € en Europe, Sony assume une tarification premium, comparable à celle des iPhone et Galaxy S. Pour Sony, l’objectif est clair : consolider sa niche dans un marché dominé par Apple et Samsung, qui contrôlent près de 50 % des parts mondiales selon IDC. Le Xperia 1 VII cible les créateurs de contenu, les cinéastes amateurs et les passionnés de technologie, un segment où Sony excelle grâce à son expertise en imagerie et en audio. Cependant, la marque fait face à des défis. Sa part de marché mondiale, estimée à 3,5 % en 2024, reste marginale, et la disponibilité limitée, notamment aux États-Unis, freine son expansion.