Le géant nippon hausse le ton face aux pirates, qui ont fortement réduit son chiffre d’affaires en piratant très tôt la première Switch. La Switch est de loin la console la plus piratée du marché. Pour Nintendo, cela représente un énorme manque à gagner, même si la popularité de sa machine est en partie liée à cette caractéristique. De facto, les consoles les plus piratables ont toujours été parmi les plus vendues du marché, de la PlayStation à la Xbox 360. Nintendo entend toutefois mettre un terme à tout cela avec le lancement de la Switch 2, qui exploitera le même système d’exploitation que la première Switch et devrait donc être relativement vite piratée. Le géant a toutefois changé ses conditions d’utilisation en stipulant qu’il “était désormais interdit de modifier, décrypter, vaincre, trafiquer ou contourner de quelque manière que ce soit les fonctions ou les protections des Services de Compte Nintendo”. Les contrevenants s’exposent à voir leur console de jeu “rendue inutilisable à vie”. Les bidouilleurs sont donc prévenus : pas de copies pirates ni d’émulation sur Switch 2. La mesure pourrait par ailleurs être appliquée aussi aux anciens modèles de Switch si on s’en réfère aux nouvelles conditions d’utilisation, même si Nintendo ne l’a pas explicitement stipulé.