Si vous recevez un appel d’un numéro portant le préfixe +002, ne vous trompez pas, il ne s’agit pas d’un appel d’une ligne fixe bruxelloise… Beaucoup l’ignorent, si le préfixe des numéros fixes bruxellois est le +02, plusieurs pays africains dont le Ghana et le Bénin disposent d’un préfixe très similaire, le +002. De nombreux arnaqueurs en profitent aujourd’hui en utilisant ces numéros pour vous appeler. La victime croit ainsi parler à une agence ou une entreprise bruxelloise alors qu’elle communique avec une personne à l’autre bout du monde. Si vous recevez un appel d’un numéro +002, évitez donc d’y répondre, à moins bien sûr que vous ayez de la famille dans cette zone du globe. Il est quasiment certain qu’il s’agira d’une arnaque. Notons toutefois que les fraudeurs plus ambitieux exploitent des méthodologies plus complexes, comme le “spoofing”. Cette technique permet de falsifier l’identifiant de l’appelant pour afficher un numéro local ou familier, alors que l’appel provient d’ailleurs. Par exemple, un numéro belge peut apparaître, mais l’appel est en réalité émis depuis un centre d’appels à l’étranger. L’indicatif ne garantit donc dans la pratique rien à l’identité de l’appelant. En revanche, la plupart des arnaques n’exploitent pas des méthodes aussi complexes. Si vous habitez en Belgique, il est peu probable que vous répondiez à un indicatif étrange comme un +216 ou un +234. En revanche, il est plus probable qu’un +002 vous fasse douter, à juste titre. Et l’ennui, en 2025, c’est qu’il existe justement des tas d’arnaques différentes à réaliser à travers un simple coup de fil, qu’il s’agisse d’un wangiri, un appel surtaxé qui vise à vous détrousser d’un maximum d’euros ou d’un appel automatisé qui vous mène à rappeler un numéro et à communiquer des données dans l’urgence… Le +002 est la porte d’entrée parfaite pour vous détrousser.