Les arnaques téléphoniques continuent de faire des ravages, avec des techniques toujours plus sophistiquées. Parmi elles, certaines se démarquent, comme le redoutable “Wangiri”. Grâce à quelques indices simples, comme les indicatifs ou la structure des numéros, il est possible de déjouer ces pièges. Voici tout ce que vous devez savoir pour protéger votre portefeuille et votre tranquillité. L’une des arnaques les plus répandues aujourd’hui est le Wangiri, un mot japonais signifiant “une sonnerie et raccroche”. Le principe est simple mais redoutablement efficace : vous recevez un appel d’un numéro inconnu, qui ne sonne qu’une ou deux fois avant de raccrocher. Intrigué ou inquiet, vous rappelez… et c’est là que l’arnaque commence. Le numéro est souvent surtaxé, et chaque minute passée en ligne gonfle une facture exorbitante. Ces appels proviennent fréquemment de l’étranger, utilisant des indicatifs peu familiers pour brouiller les pistes. D’autres escroqueries consistent à se faire passer pour une banque, une administration ou même un proche en détresse, incitant la victime à divulguer des informations sensibles ou à effectuer un paiement urgent. L’un des indices les plus évidents d’une potentielle arnaque est l’indicatif international. Les escrocs opèrent souvent depuis des pays éloignés pour compliquer les poursuites judiciaires. Voici quelques exemples d’indicatifs associés à des arnaques fréquentes : +216 (Tunisie) +234 (Nigeria) +373 (Moldavie) +881 ou +882 (numéros satellites, souvent utilisés pour des services surtaxés) +002 (Ghana) De façon générale, il est préférable d’éviter de répondre à un appel ou un message d’un de ces numéros. En cas de doute, il suffit de consulter une liste des préfixes internationaux pour s’assurer de l’origine d’un appel. Pour éviter de se faire avoir, on vous conseillera de ne surtout pas rappeler un numéro inconnu après avoir reçu un appel en absence, de ne jamais divulguer d’informations personnelles si vous répondez et dans le domaine du possible d’activer les filtres à spam.