Les avancées technologiques transforment tous les secteurs. L’intelligence artificielle ne fait pas exception. Bill Gates a récemment expliqué comment l’IA va impacter deux corps de métiers, à savoir celui de l’enseignement et celui du secteur médical. Depuis la démocratisation des chatbots, le rapport au quotidien s’est transformé. Les étudiants font appel à l’intelligence artificielle pour les assister dans les devoirs, si ce n’est plus. Les utilisateurs cherchent des réponses à diverses requêtes. Certains confient même leurs symptômes pour tenter d’avoir des réponses sans consulter (à tort) un praticien de santé. Même si l’IA n’est pas toujours fiable, ce qui est clairement indiqué, beaucoup s’en remettent à elle. Bien entendu, elle intègre également les espaces de travail. Certains corps de métiers sont impactés ou du moins le seront à plus ou moins court terme. C’est justement ce qu’a récemment évoqué Bill Gates dans le cadre d’un épisode du podcast People by WTF, comme le reporte Business Insider. D’après le milliardaire, deux professions vont évoluer avec le support de l’IA. Pour lui, le corps médical va bénéficier de l’IA. Il suggère que celle-ci va permettre de combler la pénurie de médecins dans certaines zones. Il prend l’exemple de l’Inde ou de l’Afrique. Mais cela peut également s’appliquer à plusieurs zones rurales, à divers déserts médicaux et aux grandes villes qui manquent de professionnels de la santé. D’après un rapport de l’Association of American Medical Colleges, il pourrait manquer près de 86 000 médecins généralistes et spécialistes aux États-Unis d’ici 2036. Pour ces métiers, l’IA pourrait aider à affiner les diagnostiques, identifier précocement des besoins de traitement ou encore faciliter des tâches comme les facturations et les prises de notes. L’éducation sera également impactée. En se concentrant toujours sur le cas des États-Unis, les données fédérales de 2023 mettent en avant des difficultés de recrutement. Cela concerne principalement les écoles publiques. 45% d’entre elles seraient en sous-effectif. L’IA viendrait donc en renfort, permettant d’aider les étudiants à se préparer aux examens. Néanmoins, il reste encore à encadrer cette utilisation, surtout pointée du doigt à l’heure actuelle comme un moyen de triche.