Quand il s’agit de sécurité routière, les radars deviennent des armes de choix pour aider les autorités à traquer les mauvais conducteurs. Ceux-ci se perfectionnent, profitant de l’intelligence artificielle pour signaler toujours plus d’infractions. La preuve avec ces nouveaux radars qui identifient ces deux infractions très courantes. En début d’année, nous apprenions que deux comtés anglais testaient un nouveau type de caméra pour identifier les conducteurs sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. C’est une fois encore au Royaume-Uni que nous pouvons découvrir la mise en place de radars d’un nouveau genre. Comme le reporte 1MonitoringSolicitors, ces nouvelles caméras sont couplées à l’intelligence artificielle. Ainsi, elles peuvent surveiller la vitesse des conducteurs mais pas seulement… Elles ont également la capacité d’identifier les conducteurs utilisant leur smartphone au volant ou n’ayant pas attaché leur ceinture de sécurité. Ces radars de circulation sont équipés d’une technologie 4D, d’une imagerie à haute résolution et d’algorithmes gérés par IA. Leur avantage, c’est que les caméras sont également efficaces sans l’utilisation d’un flash et avec des conditions de luminosité basse. Elles sont donc plus difficilement identifiables par les conducteurs. En plus, ces dernières peuvent enregistrer des photos servant de preuves aux autorités. Comme elles se connectent aux bases de données de la DVLA (l’agence anglaise de gestion des permis), les forces de l’ordre sont en mesure de correctement identifier les intervenants pour les sanctionner. Lors d’une phase de test, ces caméras boostées à l’IA ont identifié environ 300 cas d’utilisation de smartphone au volant dans les comtés de Devon et de Cornwall, et ce, en seulement trois jours. Face à cette efficacité, l’Angleterre envisage un déploiement sur le plan national. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Vision Zero (pour zéro décès et zéro blessure grave d’ici 2050). Celle-ci ayant également été adoptée en Europe, il est probable que ces nouveaux radars puissent être déployés sur le sol européen. En tout cas c’est ce qui est envisagé en France si on se réfère à une annexe du projet de loi de finances 2025.