L’arnaque dite “à la tâche” est en recrudescence depuis plusieurs semaines. Les auteurs de cette arnaque appellent directement leurs victimes par téléphone. Cependant, il est possible de la repérer grâce à l’indicatif du numéro. Depuis plusieurs semaines, l’arnaque dite “à la tâche” est en recrudescence. Le principe de cette arnaque est simple : vous recevez un message vous indiquant qu’il est possible de gagner de l’argent en effectuant des tâches. Dans la plupart des cas, ces tâches sont extrêmement faciles à effectuer (ex. noter des produits en ligne), tandis que les promesses de salaire s’élèvent parfois à plus de 100 € par jour. Cette arnaque n’est pas nouvelle, mais la méthodologie a quelque peu évolué. En effet, Centho, un créateur de contenus spécialisé dans la dénonciation d’arnaques, a averti auprès de RMC Conso que les auteurs de ce type d’arnaque appellent de plus en plus leurs victimes directement par téléphone. Centho explique ainsi : « Derrière [ces appels] se cachent en particulier des arnaques dites “à la tâche”. Elles ne sont pas nouvelles, cela fait déjà plus d’un an et demi qu’on en constate. La nouveauté, c’est que les escrocs appellent de plus en plus avec des numéros britanniques ». Il est question de numéros prépayés provenant du Royaume-Uni et présentant donc l’indicatif +44. Jean-Baptiste Boisseau, cofondateur du site Internet Signal-Arnaques, précise par ailleurs auprès de RMC Conso : « Souvent, le premier chiffre après le 44 est un 7. C’est comme ça que commencent les numéros virtuels au Royaume-Uni ». Précisons que les auteurs de ce type d’arnaque ne sont pas des brouteurs et qu’ils seraient actifs depuis l’Asie du Sud-Est. Mais pourquoi ces arnaqueurs utilisent des numéros britanniques ? Comme l’explique Centho, il semblerait que leur objectif est de se donner de la crédibilité : « J’imagine qu’ils font ça pour laisser penser que c’est une grande société anglaise, riche, qui appelle ». Si vous recevez un appel présentant l’indicatif +44, il vaut donc peut-être mieux l’éviter. De façon plus générale, voici les indicatifs dont il faut se méfier.