Après des phases d’essai, les radars sonores vont être utilisés pour sanctionner les véhicules trop bruyants. Prenez donc garde au volume du vôtre à partir de l’année prochaine. En France, depuis 2022, sept grandes villes ont accueilli le nouveau radar Hydre. Cette création de Bruitparif permet d’identifier les véhicules qui émettent un bruit supérieur à 85 décibels, soit ceux qui ont des pots trafiqués. Cela est rendu possible grâce à deux dispositifs équipés de quatre micros pour la mesure des bruits. À cela, il faut ajouter une caméra grand angle et deux caméras capables d’identifier les plaques d’immatriculation. Comme le reporte Ouest-france, ce radar anti-bruit arrive à « détecter les véhicules excessivement bruyants dans une zone d’environ 15 mètres de part et d’autre du radar, et ce, même dans une scène complexe avec plusieurs véhicules présents simultanément ». Si jusqu’à maintenant les contrevenants n’ont pas été verbalisés, cela devrait changer l’année prochaine. Plus précisément, il serait question d’une nouvelle phase d’expérimentation à partir du printemps 2025 et, si cette dernière est concluante, d’une généralisation du système au reste de l’hexagone. La contravention s’élèvera alors à 135€, ramenée à 90€ si le paiement se fait sous 15 jours. Au-delà de la prévention pour les Belges qui souhaiteraient aller en France en 2025, précisons que Bruxelles a également accueilli deux radars sonores en phase de test en février 2023. L’objectif est là encore de lutter contre les nuisances sonores qui sont nocives pour la santé, en plus des désagréments sur le moment. Cet essai mené en collaboration avec la DIV a permis à Bruxelles Environnement d’associer “un niveau de bruit à une place et donc aux caractéristiques techniques du véhicule“. Pour l’heure, il n’est question que de tests mais, si les dispositifs viennent à être homologués, les sanctions tomberont.