Nick Clegg, le président des affaires internationales chez Meta, a reconnu cette semaine que l’entreprise américaine modère trop des contenus qui ne devraient pas l’être. La liberté d’expression est un concept relatif soumis à un ensemble de règles à ne pas enfreindre. Sur les réseaux sociaux notamment, les entreprises mettent bien des moyens dans la modération. Cela permet d’éviter les dérives, voire de sanctionner les personnes qui vont trop loin. Néanmoins, il arrive également que des contenus jugés inoffensifs soient retirés ou restreints. D’après The Verge, c’est exactement ce que reconnaît Meta. La société précise que “trop de gens sont pénalisés injustement”. Nick Clegg a indiqué en conférence de presse que les taux de modération “sont encore trop élevés”. Il rajoute que l’entreprise californienne doit “améliorer la précision et l’exactitude avec lesquelles [elle agit] sur base de [ses] règles”. Bien entendu, une partie du discours fait écho à l’importante modération qu’il y a eue durant la période de la pandémie de COVID-19. Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, s’était exprimé à ce sujet durant l’été dernier, pointant notamment du doigt des pressions qui auraient été exercées par l’administration de Joe Biden. Même si aucune modification n’a pour le moment été opérée, Nick Clegg a déclaré aux journalistes sur place que les règles étaient comme “une sorte de document vivant, respirant”. Cela laisse donc à penser que des ajustements seront faits dans les semaines ou mois à venir. Probablement après l’investiture du nouveau Président Donald Trump ?