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IPTV : ce pirate utilisait un stratagème très malin pour vendre ses abonnements

Les cas de procès à l’encontre de vendeurs d’abonnements pirates à une IPTV sont légion. Néanmoins, certains profils sortent du lot, à l’image de celui de Richard Moy qui se faisait passer pour un représentant des forces de l’ordre.

Après un gérant de bar et un directeur d’école condamnés au Royaume-Uni, c’est aux États-Unis que nous découvrons un nouveau profil atypique. Un procès a été intenté à l’encontre de Richard Moy, un pirate également connu sous les pseudonymes “Holmes” et “@PapitoPatron”. Les informations qui en découlent révèlent que ce pirate avait mis en place un stratagème plutôt malin pour limiter les risques. Bien entendu, l’histoire montre que cela n’a pas suffi.

Néanmoins, avant d’être accusé par DISH Network et Sling TV d’avoir enfreint les dispositions du DMCA (une loi américaine de 1998 visant à lutter contre les violations du droit d’auteur) et de l’ECPA (loi de 1986 sur la protection des communications électroniques), l’intéressé a pu monter un business florissant comptant plus de 500 revendeurs et environ 450 000 abonnés. Il est le propriétaire présumé de CLVPN LLC, la société derrière le service d’IPTV City Lights Entertainment. Pour monter un tel réseau, Moy a joué sur la psychologie. En effet, pour rassurer ses clients, il s’est présenté comme un représentant des forces de l’ordre de la région de Chicago. Tous ses revendeurs avaient été informés de cela. L’information était également diffusée sur Telegram par les modérateurs travaillant pour lui. Il est allé plus loin en affichant la mention “Chicago Police” sur l’image de son profil Venmo (plus de 1700 transactions enregistrées).

Screenshot du profil Venmo de Richard Moy // Crédits – Torrentfreak

Malin, il imposait également de lui faire des virements (également via Cash App et PayPal) en utilisant ses pseudonymes et en demandant aux acheteurs de dissimuler l’objet du paiement. Ces derniers devaient considérer le paiement comme un transfert d’argent à un ami et non pour un service. Dernier point et non des moindres, pour éviter d’être repéré, le pirate de l’Illinois interdisait aux revendeurs d’employer certains mots-clés comme “TV Service, IPTV, Streams, Cable…” et d’afficher “des vidéos ou des images des chaînes”. Cette affaire d’ampleur est également marquée par la demande des dommages et intérêts qui s’élèvent à plus d’un milliard de dollars.

 

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