Considéré comme l’un des jeux les plus attendus de cette fin d’année, Indiana Jones et le Cercle Ancien nous a été présentés en exclusivité lors d’un événement privé à Londres. Le lore d’Indy est-il respecté ? Jusqu’ici, c’est un grand oui ! C’est en 2009 que le plus célèbre des aventuriers du 7e art profitait de sa dernière adaptation sur consoles avec le Sceptre des Rois. Depuis silence radio, que ce soit au cinéma ou manette en main. Alors quelle ne fut pas notre joie lorsqu’en 2021 Bethesda et Lucasfilm Games annonçaient travailler sur une nouvelle aventure totalement inédite ! Nous avons d’ailleurs eu la chance de découvrir “Indiana Jones et le Cercle ancien”, durant plusieurs heures, et ce, en avant-première à Londres. C’était lors d’un événement privé organisé par Bethesda et Xbox, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu a tout pour être une belle surprise. L’une de nos principales craintes avant de découvrir ce jeu en long et en large aura été ce choix de la caméra à la première personne. Un jeu d’action-aventure en TPS peut effrayer, mais, selon les développeurs, ce choix s’imposait comme une évidence, notamment afin d’approfondir l’immersion. Et c’est bien le cas. Dès les premières minutes de notre preview, l’immersion était totale. Que ce soit dans les gestes de notre héros ou dans les environnements que l’on découvre, nous avons réellement l’impression d’y être. Commençons par le gameplay. Sans surprises, on retrouve les principales armes de l’aventurier, à savoir son fouet et son revolver. Les deux armes peuvent être utilisées quand bon nous semble, la première pour désarmer un ennemi ou s’agripper à une branche pour franchir un ravin, la deuxième pour tirer ou frapper un ennemi lorsque nous sommes à court de munitions. Enfin, comme dans les films, si vous vous retrouvez sans armes, Indy peut se battre à mains nues, avec des mécaniques extrêmement proches d’un jeu de boxe. On frappe, on bloque ou on esquive, c’est si simple et pourtant tellement bien fichu. Et si nous ne voulons pas nous battre à mains nues, Indy peut attraper tout ce qui passe sur son chemin pour se battre, et ça passe d’une mandoline à une tapette à mouches en passant par un marteau. Les références à la franchise sont nombreuses dans le gameplay, comme avec l’excellence idée du Lucky Hat. Celui-ci vous permet d’éviter le Game Over en rampant vers votre chapeau lorsque vous n’avez plus de vie, et ce, afin d’utiliser un “second souffle”. C’est bien fait, mais on craint que ce soit légèrement surexploité, puisqu’on ne semble jamais réellement mourir. L’autre particularité du titre réside dans ses différents environnements. On nous promet un jeu d’aventure, nous allons être servis. Le Vatican, Gizeh et ses pyramides ou encore le Marshall College, la preview nous a permis de découvrir l’univers du titre via ces trois magnifiques environnements. Et encore, ce n’était là qu’un avant-goût. Les développeurs nous promettent une flopée d’environnements tous différents les uns des autres, nous faisant passer de la forêt tropicale à un paysage enneigé. L’avantage avec ces “mondes”, c’est que nous n’avons pas affaire à des niveaux couloirs. Ils s’apparentent chacun à des mini mondes ouverts, fourmillant d’items à collectionner, de quêtes annexes et de PNJ avec qui échanger. Et comme un Indiana Jones n’est pas un véritable Indiana Jones sans énigmes et puzzles, les développeurs nous gratifient d’une tonne d’énigmes brillamment confectionnées, pour lesquelles on peut même ajuster la difficulté si nous ne voulons pas trop nous y attarder. Enfin, c’est visuellement que le titre nous a le plus impressionnés. Le moteur de jeu id Tech fait des merveilles, que ce soit pendant les phases de jeu ou les cinématiques. Effets de lumière, expressions faciales, animations des personnages… Indiana Jones et le Cercle ancien est l’un des plus beaux titres de cette génération. L’intérêt d’une preview, pour les développeurs, est de se rendre compte, en situation réelle, des bugs encore présents dans le titre. Jusqu’alors prévu pour le 9 décembre, le Cercle ancien semble à un cheveu de son état final, avec très peu de bugs (si pas aucun). En revanche, c’est du côté de l’IA que nous avons le plus de doutes, avec des réactions parfois disproportionnées ou, au contraire, des ennemis parfois totalement impassibles…