Test – Dragon Ball Sparking Zero : un retour en fanfare pour la saga culte

Entre Dragon Ball Daima, Dragon Ball Super et désormais le jeu Dragon Ball Sparking Zero, les fans de la série culte d’Akira Toriyama sont gâtés, jusqu’à saturation ?

Depuis Budokai Tenkaichi 3, il faut bien admettre que les fans de Dragon Ball Z n’avaient plus goûté à un vrai bon jeu de combats en 3D. FighterZ était certes une franche réussite, mais il s’agissait d’un jeu en 2.5D. Les épisodes Xenoverse avaient également reçu un accueil plutôt favorable, mais on était toutefois loin de l’excellence des Tenkaichi. S’il ne s’appelle pas Budokai Tenkaichi 4, Sparking Zero aurait très bien pu se nommer de cette façon tant il reprend pratiquement à l’identique la formule des Tenkaichi.

Le jeu se joue comme les anciens Budokai.

Concrètement, on enchaine ici des combats dans de vastes décors en 3D dans lesquels on peut progresser librement aussi bien horizontalement que verticalement, grâce aux capacités de vol de nos personnages. Les décors sont destructibles. Mais surtout, ce qui rapproche Sparking Zero des Tenkaichi, c’est ses combinaisons de touche. Il y a un et un seul bouton d’attaque au corps à corps, un d’attaque à distance, un garde, un dash, et des attaques spéciales qu’on effectuera en les sélectionnant à l’aide de la gâchette, une fois la jauge de Ki montée. Chaque personnage dispose de deux attaques spéciales auxquelles viennent s’ajouter deux autres attaques spéciales qui utiliseront cette fois des points de compétences (points qui pourront aussi être utilisés pour changer de personnage en cours de combat). Enfin, il existe aussi une attaque ultime qui se lancera lorsque le joueur active le mode Sparking – d’où le nom du jeu. Très accessible au premier contact, le jeu sait se montrer assez technique quand on maîtrise la garde et le dash. Car faire du sur place en martelant les boutons ne fera pas pencher la balance en votre faveur dans ce jeu… Sparking Zero n’est pas un jeu statique, c’est un jeu de combat vif et intense qui vous impose une certaine stratégie, de bons réflexes pour contrer l’adversaire et une bonne gestion du Ki. Bref, ça roule plutôt bien et les fans de Budokai seront aux anges.

Libre à vous de suivre votre voie.

La vraie bonne surprise de ce “Budokai 4” c’est qu’il est avant tout très généreux en contenus. Jugez plutôt : 180 personnages disponibles dès la sortie du jeu, dont bien sûr quelques transformations, mais tout de même, il faut avouer que c’est un sacré chiffre ! D’autant plus que ceux-ci proviennent de Dragon Ball, Dragon Ball Z, GT, mais aussi des films stand alones sortis. Mieux : le jeu propose un vrai mode solo avec ses “épisodes”, qui retracent les moments d’anthologie de la saga, le combat contre Cell, Bu, Vegeta, les cyborgs… On y incarne à chaque fois un personnage qui va vivre toute une série d’affrontements dans sa propre histoire. Et mine de rien, ce sont huit histoires (assez longues !) qu’on nous propose. Là où le mode en question va captiver les fans, c’est dans le fait qu’il intègre des objectifs secondaires qui permettront de changer le cours de l’histoire en débloquant de nouveaux combats inédits et en traçant une nouvelle ligne narrative. Et ça, c’est absolument génial. En complément, on trouve du multijoueur en local et en ligne, et surtout le mode combat personnalisé qui va vous permettre de créer dans les moindres détails les affrontements de vos rêves les plus fous, des dialogues à l’introduction des personnages. L’outil est ultra complet et très bien pensé.

Avec tout ça, on pourrait presque se demander ce qu’on lui reproche, à cet excellent jeu de combat. Malgré les apparences, Sparking Zero n’est pas parfait. Il y a tout d’abord les cinématiques, très statiques et pas très excitantes à regarder. Ensuite, l’interface assez austère, dans laquelle on a parfois un peu de mal à s’y retrouver, et puis comme c’est souvent le cas dans les jeux DBZ, des problèmes de lisibilité assez récurrents. Rien de “grave” en soi pour la partie hors-ligne, rassurez-vous. Pour ce qui est du online, c’est un peu plus compliqué puisque pour le moment, le jeu semble rencontrer encore de gros soucis de connexion. Il nous a été impossible de jouer une partie en ligne pour ce test. On espère toutefois que tout cela sera vite réglé via un patch.

Le jeu est plutôt joli, mais ce n’est pas non plus la claque annoncée.

Sur le plan technique, le jeu est plutôt réussi, même s’il n’exploite pas à leur plein potentiel les consoles new-gen. C’est joli mais on n’a pas la mâchoire décrochée. Les effets visuels sont clairement ceux qui nous en mettent le plus dans la figure. La bande son suit plus ou moins la même direction : on retrouve une seule musique originale (contraintes budgétaires?) et d’excellents doublages en japonais et en anglais, mais malheureusement pas de VF. Ce qui risque d’être gênant pour les plus jeunes…

Conclusion

Avec Sparking Zero, Namco Bandai renoue avec le succès. Certes, FighterZ était déjà une très belle réussite, mais les fans de Budokai attendaient depuis longtemps un quatrième épisode. 17 longues années plus précisément. S’inscrivant dans la continuité de Budokai pour son gameplay, Sparking Zero est un jeu de combat en 3D très intense, accessible pour les plus jeunes, tout en restant assez technique pour captiver les plus vieux. Généreux en contenu, avec ses 180 personnages, bourré de fan-service, et parfois même surprenant (avec son éditeur de niveaux complexe et ses histoires alternatives), Sparking Zero remplit parfaitement son contrat. Certes, graphiquement, ce n’est pas tout à fait la claque annoncée, et il est vrai que le jeu souffre encore de quelques petits défauts, mais il faut bien avouer que dans l’ensemble, Sparking Zero est une franche réussite et surtout un jeu qui parviendra à convaincre aussi bien les fans assidus que les débutants. 

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Dragon Ball Sparking Zero

Gameplay 8.0/10
Contenu 9.0/10
Graphismes 7.5/10
Bande son 7.5/10
Finition 7.5/10
7.9

On aime :

Un casting de folie : 180 personnages

L'éditeur de niveaux

Un mode solo réussi

Les histoires alternatives

Des combats cinématographiques

On aime moins :

Une mise en scène peu convaincante des cut-scenes

Une seule arène en multijoueur

Des soucis de connexion en ligne

Une interface assez austère