Deux raisons peuvent nous pousser à replonger dans le passé. La nostalgie et la découverte. Ainsi, après un tour dans les années 70, nous vous invitons à découvrir cinq dessins animés incontournables des années 80. Beaucoup de licences cultes sont associées à cette période. Si celles-ci sont bien connues des trentenaires et plus, plusieurs d’entre elles ont su se maintenir dans le temps. En effet, les licences évoluent et offrent souvent plusieurs points d’entrée au fil des ans qui passent. Ainsi, les moins jeunes peuvent y retourner par nostalgie, tout en s’intéressant à ce qui suit, quand les plus jeunes peuvent tout simplement les découvrir. De Cobra à Cat’s Eye en passant par Captain Tsubasa, DuckTales, Lucky Luke, The Smurfs ou Sherlock Holmes, les noms célèbres ne manquent pas. Même si la sélection était difficile, voici cinq dessins animés immanquables des années 80 (classés dans l’ordre alphabétique). City Hunter (1987) « Dans la chaleur de la nuit, le mal est toujours puni, aucun danger ne l’impressionne, les coups durs il les affectionne, et la justice le passionne, Nicky Larson ne craint personne ». Les mots de Jean-Paul Césari résonnent encore, les notes entraînantes du générique étant gravées dans bien des mémoires. Le générique d’ouverture de Nicky Larson (la version francophone de City Hunter) permet de rapidement cerner les valeurs du personnage. Même si tout le monde a en tête son obsession pour la gente féminine, avec des comportements bien déplacés, personne n’oublie la droiture et le sens de la justice de ce détective. Son Origine Comme beaucoup d’animés de l’époque, la série City Hunter n’est autre qu’une adaptation. Plus précisément, il s’agit de l’adaptation du manga éponyme de Tsukasa Hō créé en 1985. Deux ans plus tard, c’est Kenji Kodama (Cat’s Eye Saison 2) qui réalise la série animée pour le compte de Sunrise. Cette dernière compte 140 épisodes. Dans les grandes lignes, Ryô Saeba (nom original de Nicky Larson) est un détective privé que l’on peut contacter grâce à un message spécial à laisser sur un tableau public. Quelques coups de craie, XYZ apparaît et l’affaire est prise en compte. Au début, il travaille avec son partenaire Hideyuki Makimura (Toni Marconi en VF), un ancien policier, qui se fait assassiner. Avant de rendre son dernier souffle, il demande à notre héros de protéger sa sœur, Kaori (Laura en VF), qui finit par devenir la nouvelle partenaire de Ryô/Nicky. S’en suivent alors des enchaînements d’affaires, avec des personnages récurrents et une évolution marquée du duo créé. Visuel de la série City Hunter Les concessions de l’adaptation La transposition du papier à l’écran s’est faite avec plusieurs concessions et modifications à la clé. Cela est souvent logique dans le cadre d’une adaptation. Néanmoins, la série originale atténue certains traits du personnage principal, notamment sur les éléments liés à la sexualité. De même, la mort de son partenaire a été revisitée, tout comme certains éléments liés à cette dernière. Après cela, c’est la version française, culte pour ses doublages, qui a eu le droit à ses remaniements. En effet, la série étant destinée à un jeune public, beaucoup de scènes ont été censurées ou coupées et les dialogues ont été édulcorés. De fait, il peut être intéressant de visionner les deux versions. Les projets qui ont suivi Dans les années 80 et 90, les projets autour de la licence se sont multipliés. Un film d’animation a vu le jour en 1989 (au japon) et il a été suivi par deux OAV en 1990 et trois téléfilms entre 1995 et 1999. Cela, c’est sans oublier l’adaptation en prise de vues réelles de 1993 avec Jackie Chan dans le rôle titre. Si le film ne brillait pas par sa qualité, il a néanmoins marqué les esprits avec une scène faisant référence à la licence Street Fighter. Jackie Chan en Chun-Li dans le film Niki Larson de 1993 Il a fallu ensuite attendre une vingtaine d’années pour que la licence revienne en 2019 sur les écrans avec cette fois deux projets développés en parallèle. Le premier, c’est Private Eyes, un film d’animation de Kenji Kodama. Le deuxième, c’est une comédie d’action de Phiippe Lacheau et sa bande. Nicky Larson et le Parfum de Cupidon, de son nom, rend hommage à la version française de l’animé et plus généralement à la génération Club Dorothée. A contrario, Netflix a récemment sorti un film City Hunter qui adapte de manière plus fidèle le début du manga. Le projet est signé Yûichi Satô et met en lumière l’acteur Ryohei Suzuki dans le rôle titre. Un peu avant, les fans d’animation ont pu découvrir City Hunter: Angel Dust, un film d’animation annoncé comme le chapitre final qui fait également intervenir les personnages de Cat’s Eye. Le manga a quant à lui eu le droit à des rééditions, dont une en version Deluxe et, plus récemment une en Perfect Edition. Parallèlement à cette dernière, il existe City Hunter Rebirth, une série en cours de Sokura Nishiki qui s’approprie l’univers du manga originel. Ce spin-off officiel intègre une quarantenaire fan de City Hunter qui débarque accidentellement dans l’univers suite à un accident. Un bon moyen de le découvrir avec ce prisme extérieur qui ajoute une couche humoristique supplémentaire. Dragon Ball (1986) / Dragon Ball Z (1989) « Dragon Ball, la quête finale, des sept boules de cristal, venues des étoiles » … « Dragon Ball Z, notre héros au grand cœur, Dragon Ball Z, sera toujours vainqueur, Dragon Ball Z, il fera triompher, Dragon Ball Z, l’amour et l’amitié ». Ces deux extraits, issus respectivement du générique de Dragon Ball et de celui de Dragon Ball Z, ont un point en commun. Dans leur version francophone, ils ont été interprétés par Ariane Carletti, figure emblématique du Club Dorothée. Les deux génériques posent les éléments essentiels de l’histoire, à savoir la quête des boules de cristal et la puissance des héros qui se surpassent sans cesse pour lutter contre les menaces de l’univers. Son origine Dragon Ball est une série composée de 153 épisodes quand Dragon Ball Z en comporte 291. De prime abord, on peut donc penser qu’il s’agit de deux séries distinctes. De quoi se demander pourquoi nous trichons en incluant les deux sous la même bannière dans cet article… La réponse est simple et repose sur leur origine. À la base, Dragon Ball Z n’existe pas en manga. Les deux séries proviennent d’un même matériau de base, à savoir le manga Dragon Ball d’Akira Toriyama publié en 1984 (42 tomes). Le début du manga suit les aventures du jeune Son Goku en s’inspirant librement de l’œuvre La Pérégrination vers l’Ouest de Wu Cheng’en. Avec un ton léger et porté sur l’aventure et la quête des sept Dragon Ball, cette partie du manga vise un public assez jeune. Au fil de l’avancée du manga, le héros grandit. Il gagne en force et, poussé par son éditeur, l’auteur fait évoluer le ton et la nature même du récit. Les combats prennent plus de place, le dessin profitant de bien des rondeurs laisse sa place à des traits plus marqués et le tout prend un aspect plus sombre. Son Goku est très présent dans DBZ mais le héros principal c’est son fils, Son Gohan. C’est en jouant sur cette rupture que le manga a pu donner lieu à deux adaptations, DB pour son aspect aventure et plus enfantin et DBZ pour son côté plus action et mature. Ainsi, la série DB couvre les 17 premiers tomes, quand DBZ couvre les autres, soit de l’arc des Saïyens à celui de Majin Boo. Image mettant cote à cote les visuels des séries Dragon Ball et Dragon Ball Z Les projets qui ont suivi Très clairement, la licence Dragon Ball est très prolifique. Entre les rééditions, les produits dérivés (dont les jeux de société et le jeu de cartes), les jeux vidéo, les adaptations en films et séries, etc., il y a beaucoup à dire. Il serait bien trop long de tout lister. Nous allons donc nous attarder sur certains projets marquants. Sur papier, Naho Ōishi a développé Dragon Ball SD, une version revisitée de l’original avec des personnages au format SD. Depuis cette année, nous pouvons également (re)découvrir le manga dans une édition Full Color. Couverture du premier tome de Dragon Ball SD À l’écran, DBZ a eu le droit à une suite de 64 épisodes baptisée DB GT se déroulant une dizaine d’années plus tard et ne puisant pas ses sources dans le manga originel. Ensuite elle est revenue dans une version remasterisée et condensée en 167 épisodes (dans la version internationale) nommée DBZ Kai. Finalement, le gros projet, c’est DB Super qui a été développé par Akira Toriyama dès 2015. C’est la suite directe de DBZ, faisant ainsi l’impasse sur les éléments de DB GT. Pour s’imposer, DB Super est parallèlement développée en série animée et en manga (avec des dessins signés Toyotarō), sa diffusion étant toujours en cours. Si vous voulez parfaire votre culture, vous pouvez également visionner DBZ Fusions et Broly, le super guerrier des années 90 ainsi que, en films plus récents, Battle of Gods de 2013, La Résurrection de ‘F’ de 2015 et Dragon Ball Super : Broly de 2018. En tout cas, vous pouvez éviter Dragon Ball Evolution, la catastrophe live-action de 2009. Enfin, la licence a été largement exploitée en jeux vidéo, et ce dès 1986. Là encore, nous vous proposons de découvrir une petite sélection. Si vous aimez l’aventure, Dragon Ball Advanced Adventure (GBA) est clairement à faire. DBZ Budokai Tenkaichi 3 et DBZ Budokai 3 sont également des incontournables, tout comme DBZ La Légende Saien (SNES) ou encore DB FighterZ. Celui-ci est le dernier jeu de combat en date et celui qui offre des visuels ultra fidèles à l’anime. Dans les productions récentes, on note également DBZ Kakarot qui prend la forme d’un action-RPG. Screenshot de Dragon Ball FighterZ Projet à venir Le 8 octobre 2024, la licence reviendra au travers d’un tout nouveau jeu vidéo. Dragon Ball Sparking Zero, de son nom, prendra la forme d’un jeu de combat s’inspirant de la série Budokai Tenkaichi. Saint Seiya (1986) « Les Chevaliers du Zodiaque, conte les forces démoniaques, gardent toujours au fond de leur cœur, le courage des vainqueurs, ils n’ont jamais peur de personne et rien ne les effraie ». Ce sont les paroles prononcées par Bernard Minet, l’interprète de la version française du générique de Saint Seiya, rebaptisé Les Chevaliers du Zodiaque pour les francophones. Les fans lui préfèreront largement le générique original Pegasus Fantasy interprété par Make-Up, groupe de hard rock japonais ayant donné vie aux paroles de Ryu Machiko. Son origine Comme d’autres avant et après elle, la série animée n’est autre que l’adaptation du manga du même nom. Ce dernier est une création de Masami Kurumada qui a été publiée pour la première fois en 1986. On suit l’histoire de cinq Chevaliers de Bronze qui vont tout faire pour sauver Saori Kido, la réincarnation d’Athéna, d’une mort certaine. Leur aventure les mène à affronter des adversaires de niveau supérieur, ce qui les pousse à se surpasser toujours plus. Le manga de type nekketsu véhicule les valeurs du sacrifice, de la justice, du surpassement de soi. Il mêle également plusieurs éléments de cultures différentes et associe chaque chevalier à une constellation dont il tire ses pouvoirs. Pour les personnages principaux, nous avons Seiya de Pégase, Shiryû du Dragon, Hyôga du Cygne, Shun d’Andromède et Ikki, son grand frère, du Phénix. Visages des cinq chevaliers de bronze principaux (de gauche à droite : Ikki, Shun, Hyôga, Shiryû et Seiya) Les projets qui ont suivi Véritable succès de l’époque, la licence a été exploitée à de nombreuses reprises, en plus des produits dérivés. Du côté des mangas, plusieurs séries dérivées ont vu le jour dont Saint Seiya, épisode G faisant office de préquelle. Next Dimension vise à réécrire la fin du manga original pendant que The Lost Canvas (adaptée en anime) conte une histoire se déroulant parallèlement et que sa série dérivée The Lost Canvas Chronicles revient sur l’histoire des chevaliers d’or. Enfin, on ne peut oublier Saint Seiya : Saintia Shô (adapté en anime) qui suit l’histoire de Shoko, une jeune fille qui va se battre pour Kyoko, sa grande sœur disparue durant les Guerres Galactiques. Cinq films marquants ont vu le jour entre les années 80 et tout début des années 2000. Plus récemment, deux tentatives ont vu le jour. La Légende du Sanctuaire est un film d’animation sorti en 2015 de Keichi Sato qui n’a pas convaincu les fans. Il a été suivi en 2023 par Les Chevaliers du Zodiaque, un long-métrage en prises de vues réelles avec Sean Bean et Mark Dacascos au casting, Mackenyu tenant le rôle-titre de Seiya. Outre les séries adaptant les mangas, la licence a pu compter sur d’autres incursions, dont Saint Seiya Omega en 2012 (qui n’a pas fait l’unanimité au niveau de son design) et Soul of Gold en 2015 (centrée sur les chevaliers d’or). À cela, il faut rajouter la série de Netflix qui a tenté d’offrir un reboot de la licence. Malheureusement, les fans retiennent des situations grotesques, comme une bouche d’égout qui parle… Enfin, plusieurs jeux vidéo ont été produits pour le compte de Namco Bandai Games. Le moins connu, c’est probablement Les Chevaliers du Zodiaque : La Légende d’or, un jeu d’aventure mâtiné de combats sorti uniquement sur la NES à la fin des années 80 (au Japon – début 90 en Europe). Ensuite, Dimps a développé plusieurs titres oscillant entre le beat them up et le jeu de combat plus traditionnel pour le compte de Namco Bandai Games. Ces derniers sont restés exclusifs aux consoles de PlayStation. Projet en cours En septembre 2022, Jérôme Alquié et Arnaud Dollen ont débuté un nouveau projet répondant au nom de Saint Seiya – Time Odyssey. Celui-ci met en place un nouvel adversaire qui va s’en prendre à Ikki du Phénix pour interférer sur le court du temps. Le deuxième tome est déjà disponible. Le troisième sortira en octobre 2024 et aucune date n’a été évoquée pour la suite. Couverture du tome 2/5 de Saint Seiya Time Odyssey Teenage Mutant Ninja Turtles (1987) « Quatre tortues d’enfer dans la ville, Torues ninja, Tortues ninja, Chevaliers d’écailles et de vinyle, Tortues ninja, Tortues ninja, ce sont des guerriers fantastiques ». Cowabunga, ces mots interprétés par Peter Lorne ont tourné en boucle dans nos têtes pendant des années. Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo étaient les quatre tortues d’enfer anthropomorphiques, disciples de Maître Splinter. Elles œuvraient pour combattre notamment le Clan des Foot de Shredder, rallié par Krang, une sorte de cerveau se servant d’un corps androïde pour remplacer le sien qui lui a été retiré après son bannissement de la Dimension X. Outre leur amour pour les pizzas, les tortues maîtrisent les arts martiaux, chacune ayant son arme de prédilection. Chaque personnage dispose également de son propre caractère. Le chef Leonardo est le plus sérieux, quand Michelangelo, le comique de service, a une approche plus immature. Entre les deux, il y a Donatello, l’inventeur qui brille par son intelligence, et Raphael, le plus tempétueux qui n’hésite pas à foncer. Visuel issu de la série de 1987 (de gauche à droite : Michelangelo, Raphael, Leonardo, Donatello) Son origine On ne change pas un principe qui fonctionne. La série TMNT est une adaptation des comics sortis en 1984. On les doit aux auteurs Kevin Eastman et Peter Laird qui voulaient parodier les comics des années 80. D’ailleurs, le concept d’une tortue ninja est antithétique, puisqu’il associe un animal considéré pour sa lenteur à un guerrier japonais réputé pour sa rapidité et son agilité. Ce qui devait être un one shot est devenu, face au succès, une grosse série qui continue à se développer et à attirer de nouveaux publics. Pour la petite anecdote, à l’origine, les quatre tortues ninja avaient un même bandeau rouge, un clin d’œil à Skate Man. Mais dans une optique de développement, notamment avec l’objectif de vendre des produits dérivés, il était vivement conseillé de pouvoir différencier chaque tortue. C’est ainsi que chacune a reçu un bandeau d’une couleur différente visant à symboliser une partie de son caractère. Couverture du tome 1 de TMNT Classics montrant les quatre tortues avec le même bandeau rouge Les projets qui ont suivi Face au succès des comics et de la série animée, trois films Les Tortues Ninja 1, 2 et 3 ont respectivement été produits en 1990, 1991 et 1993. Ces longs-métrages en prises de vues réelles utilisaient des costumes et des animatroniques pour donner vie à l’univers. A contrario, en 2007, pour relancer la franchise à l’écran, Kevin Munroe réalise un film en images de synthèse. Il s’inscrit dans la continuité des trois premiers films, tout en essayant d’apporter un autre angle à la licence. Sept ans plus tard, la série s’offre un reboot avec deux films, sortis en 2014 et en 2016, mettant notamment la star Megan Fox (dans la peau d’April O’Neil) sous le feu des projecteurs. Elle est même rejointe pour le deuxième long-métrage par Stephen Amell (la série Arrow) dans le rôle de Casey Jones. Si on regarde un peu plus la partie animation, on trouve d’autres projets, dont Turtles Forever de 2009, Teenage Years de 2023 (ou TMNT Mutant Mayhem qui reprend la recette de Spider-Man : Into the Spider-Verse) ou encore le film Netflix Le Destin des Tortues Ninja (2022). Cela, c’est sans parler des séries produites depuis 1997 et TMNT La Nouvelle Génération, des projets de Nickelodeon en séries depuis le rachat des droits en 2009 ou encore du cross-over avec Batman en 2019. En parlant de cross-over, les tortues ont bien évidemment croisé la route de Batman dans les comics mais également celle des Power Rangers. Actuellement, Hi Comics vient de sortir TMNT : L’intégrale en plusieurs tomes, le quatrième ayant vu le jour en juillet. L’éditeur s’occupe également des séries Reborn, TMNT Classics ou encore The Last Ronin. Pendant ce temps, Vestron publie la série TMNT Adventures. Couverture du comic cross-over entre Power Rangers et TMNT The Simpsons (1989) « Les Simpson »… À part le nom de la série et par extension le nom de la famille que l’on suit, le premier générique des Simpson est uniquement musical. Les notes sont reconnaissables en quelques secondes. Elles accompagnaient des images qui montraient déjà ce à quoi il fallait s’attendre, entre Bart le mauvais élève, Homer le père de famille incompétent, Marge la mère de famille débordée ou encore Lisa, l’élève modèle. Son origine Pour une fois ce n’est pas une adaptation d’une bande-dessinnée. Il s’agit bien d’une création originale signée Matt Groening qui est toujours en cours de diffusion. La série est si populaire qu’elle a une longévité incroyable, la saison 36 arrivant en cette fin d’année. Malgré les ans qui passent, malgré les épisodes qui célèbrent les événements les plus traditionnels d’une année américaine, les personnages ne bougent pas, comme si le temps n’avait aucune emprise sur eux. Avec leur couleur jaune caractéristique, il suffit d’un simple coup d’œil pour s’assurer qu’on est bien en présence des Simpson et non d’un autre dessin animé. La famille Simpson – Homer, Marge et leurs trois enfants Pensé à la base pour un public plus adulte, la série met en avant une famille américaine de la classe moyenne et joue avec les stéréotypes. Cela lui permet de donner un regard critique sur la société elle-même, tout en jouant d’humour pour faire passer ses messages. Avant d’être la série que nous connaissons, les personnages avaient été pensé trois ans plus tôt et ils ont pris vie en 1987 au travers de courts métrages diffusés par The Tracey Ullman Show. Ce n’est que deux ans plus tard que la Fox (rachetée par Disney en 2019) diffusera le concept adapté en série. Les projets qui ont suivi En 1991, Matt Groening a collaboré avec Steve et Cindy Vance, ainsi qu’avec Bill Morrison, pour adapter sa série en comics. Un peu moins de deux ans plus tard, ils ont créé Bongo Comics afin d’éditer ces derniers eux-mêmes. Plusieurs numéros sont parus au travers de séries différentes dont Simpsons Comics, Simpsons Classics, Bart Simpson ou encore Bartman pour ne citer que celles-ci. Bien entendu, face au succès de la licence, bon nombre de produits dérivés ont vu le jour et nous avons même eu le droit en 2007 à un long-métrage baptisé simplement The Simpsons Movie. Ce dernier a été plutôt bien accueilli par la critique et les spectateurs. Enfin, les adaptations vidéoludiques n’ont pas manqué, dont l’incontournable The Simpsons Hit & Run sorti en 2003 sur PC, PlayStation 2, GameCube et Xbox. Parmi les opus marquants, on note également The Simpsons: Bart ‘s Nightmare de 1993 (Mega Drive, Super Nintendo), The Simpsons Road Rage (PS2, GC, GBA, Xbox – opus façon Crazy Taxi) ou encore le jeu d’action The Simpsons: Game de 2007 (PS2, PS3, Xbox 360, Wii, DS et PSP).