Comme chaque fin d’année, Outright Games inonde le marché avec une salve de nouveaux jeux basés sur de célèbres licences. Parmi eux, une nouvelle adaptation des légendaires “Matchbox”. Les Matchbox ne sont certes pas aussi connues que les Hot Wheels chez nous, mais cela n’a visiblement pas empêché Outright Games d’imaginer un jeu basé sur la célèbre licence. L’éditeur américain est connu pour ses nombreuses adaptations de dessins-animés en jeu. La qualité de ses productions est toutefois variable. Et avec Matchbox malheureusement, le studio passe complètement à côté de la plaque… Explications. Ces dernières années, la saga Hot Wheels a eu droit à quelques jolis revivals entre les deux jeux de Milestone et les extensions pour Forza Horizon. On aurait pu s’attendre à ce que Matchbox marche sur ses traces. Le potentiel était énorme vu la diversité de véhicules dans l’univers de Matchbox et surtout les possibilités en terme de tracés. Outright Games ne s’est toutefois pas donné les moyens de réussir. C’est de facto le plus gros défaut de cette adaptation, qui semble avoir bénéficié d’un budget ridicule. Tout est clairement passé dans l’acquisition de la licence. Visuellement, c’est très laid. Matchbox Driving Adventures prend la forme d’un jeu de course arcade qui vous propose d’enchainer des défis sur une carte explorant six environnements différents. Techniquement, c’est pauvre, très pauvre. On retourne facilement deux générations dans le passé. Les décors sont vides, fades, les modélisations des véhicules simplistes et on a carrément l’impression de jouer à une version alpha d’un jeu. Pad en main, le verdict ne s’améliore guère. La conduite est extrêmement rigide, on n’a aucune sensation au volant et l’IA est médiocre. On enchaine malgré tout les courses pour voir si ça ne s’améliore pas au fil des parties… Extrêmement générique dans sa construction, le jeu propose de débloquer de nouveaux véhicules avec les crédits gagnés, de participer à des courses contre des adversaires, contre des boss ou contre le temps. Rien de bien excitant malheureusement, ni de très original d’ailleurs. On retrouve au total 14 circuits différents – c’est peu -, qui n’ont de surcroit rien d’excitant. Les tracés sont simplistes et le jeu ne joue absolument pas avec la physique, contrairement à un Hot Wheels. Les décors du jeu sont totalement vides. Plus effrayant encore, niveau contenu, on en fait le tour en 3 petites heures de jeu. Il y a seulement 10 véhicules à collecter et on peut débloquer la totalité des trophées en 4 heures de jeu. A côté du mode solo, on retrouve étonnamment un mode de jeu en écran partagé qui aurait pu être intéressant si le jeu était plus plaisant à jouer… On le sent, cette petite production a été développée avec des moyens extrêmement limités et est typiquement le genre de jeu qui mise absolument tout sur la renommée de sa licence. Petits et grands risquent donc d’être déçus, dès le premier contact. Matchbox n’a d’ailleurs aucun réel argument à faire valoir. C’est littéralement l’un des plus mauvais jeux de cette année et potentiellement même la moins bonne production d’Outright Games à ce jour. Rien que ça… Conclusion Après Hot Wheels, c’est au tour d’une autre marque de petites voitures à débarquer dans le monde du jeu vidéo. Et malheureusement, le résultat est nettement moins convaincant. Matchbox Driving Adventures est l’un des candidats au titre de plus mauvais jeu de l’année. Techniquement, le jeu a deux générations de retard. On en fait le tour en moins de 4 heures, le plaisir de jeu n’est pas du tout au rendez-vous et surtout, on a l’impression que le titre a été réalisé avec un budget fauché… Même les fans les plus optimistes auront du mal à y trouver un quelconque point positif. Et c’est bien dommage car sur le papier, le potentiel était énorme.