La firme de Mountain View semble avoir trouvé une solution innovante pour jouer sur les feux de signalisation afin de supprimer totalement (ou presque) les embouteillages. Le projet Green Light, c’est le nom de cette nouvelle initiative de Google pour lutter contre les embouteillages. Car, même si beaucoup a été fait par les municipalités pour désengorger leurs artères principales, force est de constater que dans certaines grandes villes, comme par exemple Bruxelles, la congestion du trafic reste un enjeu important. Comme le projet est affilié à Google Research, il peut en effet disposer des données fournies par le géant du web, et plus particulièrement celles de Google Maps et de Waze. Grâce à celle-ci, le projet est capable de dresser une carte du trafic, et d’en déduire la durée idéale du cycle des feux de signalisation pour chaque endroit et chaque moment de la journée. De légers changements de quelques secondes peuvent en effet faire des merveilles en ce qui concerne les embouteillages. Car même si des initiatives similaires existent depuis longtemps, aucune ne disposait de données aussi précises, car nous pouvons désormais compter sur l’aide de l’intelligence artificielle dans la création d’outils de ce type. Selon Google, une optimisation des feux rouges similaire à celle proposée ici permettrait de réduire de 30% le temps d’arrêt des véhicules sur la route. Et ce n’est pas tout ! Car en plus de plaire à l’automobiliste, cette initiative veut également en profiter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Car, étonnamment, les embouteillages participent tout particulièrement du réchauffement climatique. L’initiative compte donc bien réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre produites près des feux de signalisation. Même si Google n’en parle qu’aujourd’hui dans un billet de blog, le projet Green Light est déjà en phase de tests depuis plusieurs années (depuis 2021 pour être plus précis) dans des municipalités telles que Rio de Janeiro, Boston, Seattle virgule et plusieurs villes californiennes. Le système semble plutôt concluant, et on peut s’entendre s’attendre à ce qu’il soit déployé dans d’autres villes, par exemple sur le vieux continent.