8 choses que vous ignorez sur Warhammer 40.000

L’univers tentaculaire et aussi glauque que parodique de Warhammer 40,000 fascine. 

Warhammer 40K n’a pas toujours été aussi sombre

Ça peut paraître étonnant, vu qu’on est probablement là sur une des franchises les plus « darks » de tout l’univers, mais à la base, Warhammer 40K n’avait pas pour but d’être une franchise sombre, ou en tout cas, pas à ce point-là. Ce côté très pessimiste date surtout de la seconde édition du jeu, et de la direction prise alors par l’éditeur Andy Chambers.

À l’origine, si la situation dans laquelle l’humanité se trouve dans la première édition n’est pas nécessairement joyeuse, elle n’est pas aussi désespérée que cela, et l’univers original de 40K était surtout axé sur l’exploration. Rick Presley, le créateur original de la franchise a d’ailleurs exprimé des regrets quant à la direction prise subséquemment.

Warhammer Fantasy et Warhammer 40K sont-ils liés ?

Pour rappel, il y a eu jusqu’à présent trois grands univers « Warhammer » : Warhammer Fantasy (aussi désormais appelé « The Old World »), Warhammer 40K, et Warhammer: Age of Sigmar.

Le plus vieux des trois, c’est Warhammer Fantasy, un univers de fantasy façon Donjons et Dragons, avec ses elfes, ses nains, etc. mais en plus « sale ». C’est cet univers que vous visitez si vous jouez à Total War: Warhammer, par exemple.

Forcément, il y a pas mal de questions quant à savoir si les deux univers sont liés. À première vue, on pourrait penser que non : la Terre existe dans l’univers de Warhammer 40K, et jusqu’à nouvel ordre, le monde de Warhammer Fantasy n’est certainement pas la terre.

Toutefois, cela n’a pas empêché beaucoup de fans de faire des théories à ce sujet, comme par exemple celle selon laquelle le monde de Warhammer Fantasy serait un monde de l’Imperium complètement isolé de celui-ci. Le lien était même à un moment officiel : le supplément Realm of Chaos: Slaves to Darkness pour Warhammer Fantasy, sorti en 1988, le dit même explicitement.

Toutefois, ces connexions ont été « coupées » par Game Workshop qui a décanonisé le livre, et en créant l’univers de Age of Sigmar, le futur de Warhammer Fantasy, a rendu impossible toute connexion cohérente.

Les Space Marines ne sont plus des humains… plus du tout

Au cœur de la franchise 40K, il y a bien sûr les iconiques Space Marines (Adeptus Astartes). Ces monstrueux guerriers qui se cachent dans leurs armures exosquelettiques sont un peu comme Captain America : ils ont été modifiés (génétiquement) afin de devenir de véritables surhommes.

Mais saviez-vous que cela ne se limitait pas simplement au simple fait d’être plus fort et plus résistants ? En fait, les Space Marines ont des capacités telles qu’on peut se demander s’ils méritent encore le qualificatif d’humain.

Ils disposent en effet d’un second cœur, d’un organe supplémentaire conçu pour régénérer le corps, d’une capacité à « endormir » certaines parties de leur cerveau à la manière d’un dauphin pour ne pas avoir à dormir, d’un proto-estomac résistant au poison, de la capacité d’ingérer les connaissances de quelqu’un en mangeant sa chair, de poumons pouvant respirer sous l’eau, et même d’une glande permettant de cracher de l’acide !

Et ils sont immortels… s’ils survivent jusque là !

Dans l’univers de Warhammer 40K, l’espérance de vie n’est… pas énorme. Ce n’est pas vraiment à cause de la médecine (plutôt très performante dans cet univers), mais bien parce que la guerre est omniprésente.

Mais si un Space Marine parvient à échapper à la mort, son corps est tel qu’il ne vieillit tout simplement pas. En d’autres termes, il peut vivre éternellement. Enfin… aussi longtemps qu’il parvient à survivre au champ de bataille !

De toute façon, même après la mort, un Space Marine peut continuer à combattre, on appelle ça un Dreadnaught : un gros robot qui contient les restes du Space Marine maintenu dans une pseudo-vie, condamné à combattre même après la fin !

L’empereur est déjà parmi nous

En parlant de servir après la mort, l’empereur de l’humanité en est l’exemple parfait, vu qu’il est maintenu dans un état végétatif sur Terre, et ne contrôle dans les faits plus grand-chose quant à l’état de la Galaxie.

Mais d’où vient-il, cet empereur ?

Si l’explication de ses origines tend à changer d’une édition à l’autre, une chose est sûre : au XXIe siècle, l’empereur immortel est probablement déjà parmi nous, et il l’est depuis un bon bout de temps !

Dans le lore original, désormais considéré apocryphe, l’empereur est tout de même la réincarnation collective de tous les shamans du néolithique, et serait né au huitième millénaire avant Jésus-Christ, rien que ça !

Quelques allusions

Warhammer 40K n’est certainement pas conçu pour être pris au sérieux. Bien au contraire, puisqu’il s’agit à la base d’une satire politique mordante.

Aussi, certains personnages du lore officiel de 40K ont des noms, intéressants. Ainsi, le tout premier inquisiteur à être nommé dans la franchise a droit au délicieux patronyme d’Obiwan Sherlock Clousseau.

Il y a aussi un objet dénommé Portis Cthulhus, une planète qui s’appelle Proxima Trantor (allusion à Isaac Asimov), et des millions de petites allusions à tout et à n’importe quoi, souvent extrêmement subtiles.

Margaret Thatcher ?

Il y a aussi le cas de Mag Uruk Thrakka, le plus grand Ork de la Galaxie, dont le nom serait peut-être bien inspiré par celui de Margaret Thatcher, même si officiellement, Games Workshop a depuis nié, et expliqué qu’il s’agissait d’une pure coïncidence.

L’allusion semble pourtant communément admise, d’autant plus que celle-ci date des tous débuts de l’univers de Warhammer 40K, dans les années 1980, alors que Thatcher était première ministre, et que c’était typiquement le genre de blague politique qu’on trouvait dans l’univers de 40K à l’époque.

Les Orks violets

Les Orks de l’univers de Warhammer 40k sont plutôt sympathiques, avec leur petit pouvoir psychique inconscient qui permet à leurs machines primitives de fonctionner tant qu’ils croient qu’elles fonctionnent.

Du coup, leurs superstitions sont très importantes, et parmi celles-ci, l’importance des couleurs. On sait par exemple que « red wunz go fasta » (tout c’ké rouj’ va plu vite). Le bleu est un symbole de chance, le vert, c’est ce qu’il y a de meilleur (forcément, ce sont des Orks), etc.

Une petite théorie est ainsi apparue quant à la couleur violette : ce serait la couleur de la furtivité. Si cela n’a jamais été confirmé par Games Workshop, beaucoup de fans en sont persuadés. Et la raison en est très simple.

« Vous avez déjà vu un Ork violet ? »

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