Le plus célèbre des studios français, Ubisoft, est embourbé dans une crise profonde. Le cours de son action à la bourse ne fait que chuter et son vénéré PDG semble plus que jamais sur la sellette. Jamais Ubisoft n’a connu pareille situation. Depuis 2022, le studio semble dans l’impossibilité de sortir de ce tourbillon négatif, enchaînant les revers, les annulations et les échecs. Derniers exemples en date avec Skull & Bones et Avatar: Frontiers of Pandora qui ont globalement déçu et, surtout, Star Wars: Outlaws dont les bonnes critiques de la presse n’ont pas pu le sauver du raz-de-marée Black Myth Wukong. Tous ces revers sont presque fatals pour Ubisoft, qui voit le cours de son action chuter à vitesse grand V. Ce 12 septembre, à la fermeture des marchés, une action UBI.PA valait 11,69€, soit sa plus basse valeur depuis le 1er janvier 2014, il y a plus de dix ans. Et la situation n’est pas prête de s’améliorer avant un mois et la sortie d’Assassin’s Creed Shadows qui, on l’espère, rencontrera le succès dont le studio a besoin pour redresser la barre. Mais les investisseurs, eux, cherchent un responsable à ce naufrage, et il semble qu’il soit trouvé. Yves Guillemot, emblématique PDG et cofondateur d’Ubisoft, est particulièrement pointé du doigt. Le Wall Street Journal rapporte ainsi qu’AJ Investments and Partners, un fond spéculatif slovaque actionnaire du groupe, aurait demandé le retrait d’Ubisoft de la bourse et, potentiellement, la tête de Guillemot. Ni Tencent, actionnaire majoritaire d’Ubisoft, ni la famille Guillemot ne se sont exprimés à ce sujet.