Test – NBA 2K25 – le MVP du parquet fait sa rentrée

Si la saison régulière de NBA ne débute qu’en octobre, les fans de basket peuvent débuter leur saison avec NBA 2K25. Est-il capable de succéder à un cru 2024 très réussi ? La réponse est un grand oui.

2K est au basket ce qu’EA Sports est au football. Des studios devenus emblématiques dans leur discipline respective et qui, chaque année, proposent aux fans un nouvel épisode comprenant les nouveaux effectifs et quelques nouveautés ici-et-là. Après un NBA 2K24 mémorable en hommage à Kobe Bryant, l’épisode 2025 met en vedette Jayson Tatum, la star des Boston Celtics, champions NBA en titre.

L’une des critiques les plus faciles émises à l’encontre des licences à sortie annuelle est le fait qu’elle n’apporte pas ou peu de nouveautés. Si les développeurs de Visual Concept semblent avoir atteint un point d’excellence et qu’il est difficile d’aller encore plus loin, on va voir qu’ils ne se reposent pas pour autant sur leurs lauriers.

Et ces nouveautés, elles débutent dès le premier lancement du jeu, avec le tutoriel. Visual Concept a mis au point un tutoriel d’introduction ultra complet, destiné à familiariser tout un chacun avec les commandes du jeu, du simple lancer franc au geste le plus technique. L’avantage, c’est que celui qui n’a plus touché à la licence depuis longtemps peut facilement se replonger dedans, et celui qui ne s’y est jamais frotté trouvera là une belle porte d’entrée. D’ailleurs, le tutoriel est jouable pendant le téléchargement intégral du jeu, qui fait tout de même 128Go. Plus d’excuses donc, une fois le jeu téléchargé, pour ne pas connaître les commandes.

Toujours aussi exigeant, le titre est aussi enrichi de plus de 9.000 animations à l’effigie des vrais joueurs.

Concernant les modes de jeu, on est sur du très très lourd. The W, Ma CarrièreMon GM, My NBAMy Team, les ères NBA… NBA 2K25 est ultra complet et chacun de ces modes dispose de ses propres spécificités, à commencer par The W, l’équivalent du mode carrière pour les joueuses. Au départ, le mode nous laisse le choix entre suivre une carrière “americano-américaine”, nous faisant débuter de tout en bas et suivre un parcours universitaire. L’autre possibilité est de choisir une joueuse qui fonce en Europe pour se faire un nom, avant de revenir en WNBA. Le mode est entièrement scénarisé, nous propose d’assister à des conférences de presse et exige de nous d’accomplir divers objectifs. On est encore loin du mode Carrière et de sa ville, mais on reconnaît le potentiel de The W.

Le mode Ma Carrière, élément phare de la franchise, fait bien évidemment son retour, plus complet que jamais, et plus immersif que jamais. Désormais, Ma Carrière s’apparente à un véritable mode RPG, et pour cause : création complète d’un joueur avec scan du visage, objectifs et quêtes à accomplir, une ville qui fait office de faux monde ouvert… Lorsque l’on intègre l’équipe, le GM nous demande quel objectif on vise. On peut ainsi viser le fait de devenir le meilleur rookie de la saison, de gagner la coupe NBA, de viser la victoire contre les équipes rivales… Pour y parvenir, le GM nous donnera des matchs clés dans lesquels performer, condition sine qua non pour remplir sa part du contrat.

Le mode Ma Carrière, via le parcours Heart of a Dynasty, permet de revenir aux débuts de la carrière de notre prodige, au lycée et en FIBA U19.

D’ailleurs, en parlant de la ville (The City, dans le jeu), on remarque que la taille de celle-ci a été revue à la baisse. On passait beaucoup trop de temps à se balader et à faire des trajets inutilement longs, ceux-ci sont désormais plus express. Tous les bâtiments ont une utilité, et s’y balader est un véritable plaisir, même si l’on regrette le trop-plein de joueurs externes. Ceux-ci se baladent en kart ou en overboard à toute vitesse, donnant cette impression d’usine à gaz où tout le monde court dans tous les sens sans réellement donner du sens aux déplacements.

L’immersion du mode Ma Carrière est d’ailleurs totale. A de nombreuses reprises, nos “réseaux sociaux” nous ont permis de visionner des vidéos TikTok de véritables influenceurs NBA commentant nos matchs avec des phrases personnalisées selon notre jeu. De plus, le mode Heart of a Dynasty intégré à la carrière, qui permet de revivre la percée de MP (notre joueur) depuis l’université et le FIBA U19 (équipe nationale -19 ans), est agrémentée de nombreuses cinématiques et dialogues à choix apportant, là aussi, beaucoup à l’immersion.

Les ères NBA permettent de revivre des matchs depuis les années 1980, avec les équipes et tenues de l’époque, et l’habillage visuel d’alors.

Nous ferons l’impasse sur le mode MyTeam. Sorte d’Ultimate Team façon basket, il s’agit principalement d’un pay-to-win dans lequel on achète et déballe des jeux de cartes afin de réaliser l’équipe parfaite. Malgré le retour de l’Auction House permettant de revendre nos cartes, ce mode de jeu sent beaucoup trop l’argent et n’est clairement pas là pour servir les joueurs.

Enfin, le mode Mon GM vous place à la tête d’une franchise de basket dont vous gérez les transferts, les matchs… Entre les matchs, vous vous baladez dans vos bureaux et discutez avec votre coach, vos joueurs…

Mais le contenu du titre ne se limite pas aux seuls modes de jeu. La base de données du titre est juste gigantesque. Comme depuis des années, on retrouve les équipes actuelles, les équipes all-star et les équipes d’une certaine époque. Ajoutez à cela les ères NBA permettant de revivre les plus grandes ères de la NBA selon les joueurs et agrémentée cette année avec l’ère Steph (de 2016 à aujourd’hui), permettant de jouer avec les équipes de l’époque et reprenant l’habillage des matchs d’alors. Les équipes féminines sont également de la partie (même si toutes les arènes ne sont pas modélisées), tandis que l’on regrettera la présence d’une seule équipe FIBA (équipes nationales), à savoir celle des Etats-Unis. On espère voir débarquer l’équipe de France ou la Serbie dans les prochains mois.

Toujours aussi exigeant, le titre est aussi enrichi de plus de 9.000 animations à l’effigie des vrais joueurs.

Enfin, on ne peut pas reprocher à NBA 2K25 de ne pas être réaliste. Tout est fait pour qu’on ait l’impression de regarder un véritable match de basket. Cela commence par la nouvelle technologie ProPlay, reproduisant fidèlement les animations de tous les joueurs NBA (et plus uniquement les grosses stars). Grâce au ProPlay, ce sont plus de 9.000 animations véritables qui ont été intégrées au jeu, 1.500 nouveaux dribbles et 1.100 tirs signatures. Au-delà de l’habillage de matchs, les arènes et le public paraissent plus vrais que nature. Cela va de certaines stars présentes en bord de terrain qui sont filmées aux spectateurs qui doivent danser ou faire du bruit lors des quarts-temps en passant par l’ambianceur qui demande aux spectateurs de “Make Some Noise”. L’immersion est tout simplement totale.

Conclusion

Avec ce cru 2025, 2K et Virtual Concept prouvent une fois de plus qu’ils sont passés maîtres dans l’art de créer des jeux de basket. NBA 2K25 est assurément l’épisode le plus abouti, le plus complet et le plus réussi depuis bien des années. Absolument tout y est réussi, si ce n’est quelques éléments qui ne demandent qu’à être peaufinés dans les prochains épisodes. C’est notamment le cas du mode The W, qui est le mode carrière des joueuses pro et qui aurait pu profiter de plus de profondeur dans son écriture et son contenu. Mais qu’à cela ne tienne, il nous aura malgré tout accaparés plusieurs heures, même si ce n’est rien face au contenu titanesque du véritable mode carrière, de Mon GM ou de ma NBA. Mais ce qui impressionne probablement le plus, c’est le sentiment omniprésent de regarder un véritable match de basket. De l’ambiance aux graphismes en passant par les animations, tout est fait pour nous plonger dans une véritable arène de NBA. Après ce NBA 2K25, on se demande comment les développeurs parviendront à faire encore mieux l’année prochaine. Le titre est presque parfait, et nous prouve que le jeu de basket ultime existe bien.

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NBA 2K25

Gameplay 8.0/10
Contenu 9.0/10
Graphismes 8.5/10
Bande son 8.0/10
Finition 7.5/10
8.2

On aime :

Visuellement toujours aussi impressionnant

Un tas de modes de jeu pour varier les plaisirs

Un tutoriel qui permet enfin au néophyte de s'acclimater au basket

Plusieurs dizaines d'équipes de toutes les époques

Le sentiment de regarder un vrai match de basket : ambiance, arène, habillage des matchs, vraies animations des joueurs...

On aime moins :

La ville du mode carrière qui ressemble à un foutoir

Le mode MyTeam, qui repose énormément sur le pay-to-win

Aucun intérêt dans les modes en ligne

Toutes les arènes de WNBA ne sont pas proposées

Une seule équipe FIBA ?