Harrison Ford et Han Solo n’y sont pas pour rien dans le succès de ce qui est peut-être l’œuvre avec la plus grosse influence sur la culture populaire du XXe siècle. Mais les choses auraient pu être très différentes. La galaxie de Star Wars a beau être peuplée d’aliens en tout genre, le plus gros du casting principal reste composé d’humains et de quelques droïdes, à l’exception, sans doute de Yoda et Chewbacca (et Jar-Jar Binks, si on pousse un peu la définition de « principal »). Pourtant, cela aurait pu être très différent. En effet, dans les tout premiers brouillons de la saga, Han Solo était un peu plus… vert, et écailleux, qu’on le connaît. Il devait en effet être un lézard géant, membre d’une espèce nommée Ureallien ou Yourellien (ce qui donnera, après quelques changements, le mot « Corellien », qui est l’ethnie humaine de Han Solo), et qui devait par ailleurs être les prédateurs naturels des Wookies. Il existe même une série de bandes-dessinées reprenant le brouillon original de Star Wars. Intitulés « The Star Wars », ils contiennent entre autres, au tome 4, le Han Solo reptilien, accompagné d’autres différences étranges avec la version finale : la république y est remplacée par un bon empire, le personnage principal est « Annikin Starkiller » dont un vieux Luke était le mentor, dans une belle inversion des rôles, etc.