Test – Akimbot : la jolie surprise d’Evil Raptor

Développé par un petit studio indépendant français, Akimbot est pratiquement passé inaperçu jusqu’à sa sortie. Ce jeu d’action résolument a pourtant de quoi séduire. 

Comme nous, vous avez peut-être failli passer à côté de cette petite production indé française. Grâce à Plaion, qui se charge de sa distribution, on a toutefois été rappelé à l’ordre. Il faut dire qu’après son très sympathique “Pumpkin Jack”, le studio Evil Raptor fait partie de ces petits studios indépendants à côté desquels on ne veut pas passer.

D’apparence très classique, sa dernière création est un mélange de jeu de plateformes et de shooter qui brille par son rythme intense. Akimbot vous place dans la peau d’un robot mercenaire arrogant qui va devoir coopérer avec une IA déviante. Avec son humour décalé, le titre se démarque des autres productions du genre. Il rappelle d’ailleurs un peu l’excellent Ratchet & Clank de Sony. Côté gameplay toutefois, Akimbot semble tirer davantage son inspiration du sympathique Metal Arms, sorti à l’époque sur Xbox et PS2.

Mitrailleuse, sniper, fusil laser, lance-roquette : le choix est à vous.

Dès le premier contact, on a l’impression de faire un voyage dans le temps et de se retrouver à l’ère de la PS2. Akimbot reprend tout ce qui a fait le succès des petits platformers décalés de l’époque : un ton barré, un scénario-prétexte, un univers SF décalé, des niveaux extrêmement linéaires, des tas de features qui vont dans tous les sens, un cocktail de genres explosif…

S’il s’agit avant tout d’un shooter à la première personne, Akimbot sait mélanger les séquences de jeu. Vous enchainerez ainsi des séquences de combat au corps à corps, à distance, des séquences de plates-formes, des combats spatiaux, des séquences de divers véhicules, des séquences de tir statiques, des mini-jeux qui servent la plupart du temps d’épreuves de hacking,… Le jeu part absolument dans tous les sens et c’est vraiment très rafraichissant. Immédiatement, on se souvent de ces Stubbs the zombie, Rogue Trooper ou Freedom Fighters, des petits jeux d’action extrêmement funs de l’époque de la PS2, qui n’ont pas connu le succès qu’ils méritaient pourtant.

Wallruns? Check!

On avance donc ici dans des niveaux extrêmement linéaires en massacrant tout ce qui bouge ou presque. Si, au début de l’aventure, le rythme est assez lent, il s’accélère très rapidement et on enchaine les séquences de différents styles pour boucler le jeu en quelques heures seulement. Vu son prix, 19,99€, ce n’est pas trop grave, d’autant plus que la promenade est quand même franchement sympathique.

Ne vous attendez toutefois pas ici à un jeu triple-A. Akimbot transpire la petite production : graphiquement, ça reste très simpliste, l’IA n’est pas exceptionnelle et surtout tout ne fonctionne pas parfaitement. Comme on l’a dit plus haut, Akimbot est un fourre-tout. L’ennui, c’est que rien ne semble vraiment maîtrisé. Le level-design est extrêmement simpliste, certaines séquences de jeu sont atrocement banales (en particulier les hacks et les séquences de tir statiques), quand aux sensations de tir, on est face à un shooter très simpliste. Ceci étant dit, c’est également cette étonnante diversité dans le gameplay qui lui donne sa personnalité. Le jeu est fun à prendre en main dès la première seconde et certaines séquences de jeu se révèlent plutôt réussies à l’image des séquences de plates-formes ou des combats de boss.

Vous piloterez divers véhicules durant l’aventure.

A condition de ne pas en attendre trop, voici donc un petit jeu d’action très divertissant. Avec son rythme intense, ses séquences de plates-formes nerveuses, son gameplay varié et sa bande son extrêmement réussie, Akimbot s’impose comme un titre très plaisant à parcourir, idéal pour faire le break entre deux plus grosses productions, et c’est finalement déjà vraiment pas mal pour un petit jeu dont on n’avait pas entendu parler jusqu’à sa sortie…

Conclusion

Le nouveau jeu d’Evil Raptor (Pumpkin Jack) est une ode aux jeux d’action du début des années 2000. Comme un Rogue Trooper ou un Metal Arms, le titre se déguste sans modération ni aprioris. Certes, Akimbot n’est pas un canon de beauté, ni le jeu de l’année, mais pour un jeu d’action à petit budget (vendu 19,99€ également), il procure un vrai divertissement de qualité. Le jeu d’Evil Raptor brille avant tout par la diversité de son gameplay, qui mélange séquences de tir, de plates-formes, mini-jeux et combats de boss à un rythme frénétique. C’est fun, drôle, bien fichu et même si ça fait un peu cheap, on prend son pied du début à la fin. 

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Akimbot

Gameplay 7.0/10
Contenu 7.0/10
Graphismes 6.5/10
Bande son 8.5/10
Finition 6.5/10
7.1

On aime :

Vendu 19,99€ seulement

Un jeu d'action fun

Le gameplay très varié

Une excellente bande son

On aime moins :

Assez pauvre techniquement

Des séquences pas toujours réussies

Un peu "cheap" dans sa production

Quelques ralentissements gênants