L’affaire Kim Dotcom touche peut-être enfin à sa conclusion : le fondateur de la plateforme d’hébergement illégal va en effet bientôt pouvoir être jugé par la justice américaine. Si vous avez connu Internet « dans le temps », alors vous vous souvenez sans aucun doute de Megaupload : la plateforme sur laquelle on pouvait héberger tout fichier et qui était donc le point central de tous les téléchargements illégaux dits “directs”. La plateforme était l’œuvre de celui qui s’appelle légalement depuis 2010 Kim Dotcom (littéralement Kim.com), de son nom d’origine Kim Schmitz, un germano-finlandais exilé en Nouvelle-Zélande et pourtant sous le viseur de la justice américaine pour sa plateforme dont le siège social est basé à Hong-Kong : un bel imbroglio géographique ! C’est depuis 2012 que les États-Unis essaient de mettre la main sur le personnage, après la fermeture de la plateforme de téléchargement. Un bras de fer s’est ainsi opéré pendant douze ans afin d’obtenir l’extradition de Kim Dotcom afin qu’il puisse être jugé sur le territoire des USA. Mais finalement le bras de fer vient de se terminer avec une victoire de l’état américain, car le ministre de la Justice néo-zélandais a signé une autorisation d’extradition, comme l’explique Reuters. Doctom pourrait encourir jusqu’à 60 ans de prison. Notons que ce ne serait pas la première fois qu’il passe par cette case, puisqu’il a déjà été condamné, avant même Megaupload, à deux peines de prison avec sursis différentes pour des accusations allant du délit d’initié au détournement de fonds face à la justice allemande. Oops 😬 Don’t worry I have a plan 😉 pic.twitter.com/1ow9drHcfv — Kim Dotcom (@KimDotcom) August 15, 2024 Kim Dotcom ne semble toutefois pas encore résigné : « Oups. Ne vous inquiétez pas, j’ai un plan » peut-on lire dans un message posté par l’intéressé sur X.