Voiture assez « iconique » de la marque Renault, la Twingo sera le tout premier véhicule dont la version électrique sera moins chère que sa version thermique. Moins de 20000 euros : c’est la promesse faite par la marque française Renault quant au prix de sa future Twingo E-Tech 100% électrique dont la commercialisation est prévue pour 2026, comme l’explique le PDG du groupe automobile Luca de Meo dans une interview pour le média français Les Echos. La Renault Twingo, petite citadine emblématique du constructeur automobile français, est en effet dans une période de transformation : la génération Twingo III est pour l’instant en fin de vie, puisque sa production se termine cette année. Dès 2026, la marque compte créer une toute nouvelle version du modèle électrique, nettement moins chère. Le choix de la Twingo n’est bien entendu pas dû au hasard : la voiture est un modèle traditionnellement « bon marché », et dont l’usage citadin le rend totalement adapté à l’électrisation. Il n’a en revanche pas été révélé comment exactement la firme compte parvenir à descendre en dessous d’une telle barre symbolique. Avec ce nouveau modèle, Renault descendrait en dessous d’une barre qui n’a été franchie que par un seul modèle : la Dacia Spring. On sait encore peu de choses sur cette nouvelle mouture de la Twingo, si ce n’est une consommation tout de même très basse de 10 kilowatts/heure au 100km. Aucune déclaration n’a été faite quant à l’autonomie totale de la batterie. Cette nouvelle Renault Twingo rejoindra ainsi la gamme « E-Tech Electric » de la marque, qui contient déjà la version actuelle du modèle. Renfermant tous les véhicules électriques de la firme française, la gamme avait pourtant perdu son modèle d’entrée de gamme, la Zoe, dont la fin de production cette année correspond approximativement à celle de la Renault Twingo III. Le besoin d’un nouveau modèle « bon marché » se faisait donc ressentir, et c’est une niche que la future Twingo de 2026 semble pouvoir occuper. Cela doit également se comprendre dans le cadre d’une rivalité de toujours entre Renault et son concurrent principal chez nos voisins du sud : Peugeot, qui a lui aussi réalisé quelques belles percées sur le marché de l’électrique… Tout cela n’empêche pas Luca de Meo d’avoir confié être dubitatif quant aux différents caps fixés par l’Union européenne pour l’électrification complète du parc automobile. Il juge en effet l’objectif de l’électrification totale en 2036 irréalisable, et a affirmé son mécontentement quant au système de pénalité mis en place par l’UE pour les constructeurs automobiles.