Si vous utilisez régulièrement Google Maps, vous avez peut-être remarqué que la plateforme est carrément capable de savoir s’il va y avoir des embouteillages… dans le futur ! Il existe une fonctionnalité permettant, en utilisant Google Maps, de prévoir le trafic sur un itinéraire à une date donnée. Par exemple, si vous utilisez votre ordinateur, vous remarquerez la présence d’une option « Partir maintenant ». Si vous cliquez sur celle-ci, vous aurez la possibilité de choisir « Partir à », et « Arriver à ». Si on peut bien entendu se douter que cela soit surtout très pratique pour les itinéraires nécessitant des transports en commun, vous serez peut-être étonné d’apprendre que cette fonctionnalité peut aussi, parfois, s’avérer utile quand on prévoit un voyage en voiture : Google Maps est en effet capable… de prédire les bouchons à l’avance ! Et ce parfois avec plusieurs mois d’avance ! Mais comment ? Rien de très sorcier à tout cela : Google connaît en effet les tendances de la circulation à une date donnée. Pour cela, la firme de Mountain View dispose de deux bases de données bien particulières : celle de Waze qui, pour rappel, appartient également à Google depuis 2013, mais aussi celle des utilisateurs de Google qui ont activé la géolocalisation. Avec cela, il est très facile de connaître les données du trafic sur toute l’année et ainsi d’en tirer des tendances. Mais ce n’est pas tout car Google tient aussi compte d’autres données, telles que la météo, par exemple, afin d’affiner ses résultats. Le tout est ensuite traité grâce à un système ayant préalablement été entraîné au moyen du Machine Learning afin de fournir les résultats les plus précis possibles. Si ces prévisions sont étonnamment exactes, elles ne sont pas infaillibles. Déjà, puisqu’on parle de la météo, celles-ci sont bien entendu limitées dans le temps. Au-delà d’une certaine période, il est difficile de connaître plus que de vagues tendances climatiques. Inutile donc de dire qu’en cas d’averse, la circulation va avoir une tête bien différente de ce que l’on peut prévoir plusieurs mois à l’avance… Et c’est sans compter sur les imprévus tels que les accidents ou autres évènements de grande ampleur qui peuvent complètement modifier l’apparence du trafic routier. Il faut aussi noter que les prévisions sont généralement bien plus correctes sur les grands axes que sur les petites routes. C’est assez logique : plus il y a de circulation, plus il y a de données à traiter. Il n’empêche que, tout bien considéré, ces prédictions, avec la marge d’erreur qu’on doit raisonnablement leur attribuer, restent tout de même assez impressionnantes dans leur exactitude, même pour des dates très lointaines…