Crédit photo : Unsplash

Le « Mouse Jiggler » : cette méthode pour faire semblant de travailler ne fonctionnera bientôt plus

Pour faire semblant de travailler en télétravail, certains employés utilisent un « Mouse Jiggler » : un logiciel qui bouge votre souris pour vous. Mais les employeurs apprennent à les détecter…

Avec le confinement, le télétravail s’est répandu dans la société, et avec lui, les « Mouse Jiggler ». Ces « secoueurs de souris » dont le but est de donner l’illusion d’une activité sur ordinateur aux employeurs en train de surveiller la productivité des travailleurs à distance.

Mais bien entendu, les patrons ne sont pas totalement désarmés face à ce genre de pratiques. Inévitablement, des logiciels conçus afin de s’assurer de « l’organicité » de l’activité des employés sont apparus, et ils deviennent de plus en plus performants. Suffisamment pour rendre ces dispositifs de flemmardise un tantinet obsolètes.

On les appelle des « bosswares » et si ces logiciels espions installés en toute connaissance de cause par les employés face à l’obligation de leurs patrons sont un peu flous sur le plan de la légalité et de l’éthique, ils font de plus en plus de dégâts, particulièrement aux USA où la pratique est on ne peut plus courante.

C’est en tout cas ce que nous explique Bloomberg. Qui révèle que la gigantesque banque Wells Fargo a récemment licencié « plus d’une douzaine » d’employés pour avoir eu recours à un Mouse Jiggler ou autre « simulateur de productivité ».

Il reste beaucoup de zones de flou dans cette affaire. Tout particulièrement, une chose qui n’est absolument pas claire, c’est la manière dont le pot au rose, pour peu qu’il existe vraiment, ait été découvert. On peut toutefois supposer qu’il s’agit d’un « bossware « tout ce qu’il y a de plus traditionnel. Mais bien entendu, même avec ce genre de dispositifs sophistiqués, la possibilité de faux positifs n’est pas totalement à écarter…

On peut se douter que cette affaire ne manquera pas de poser encore plus de questions dans un débat déjà existant sur l’éthique de la surveillance à distance par l’employeur dans le cadre du télétravail, et potentiellement de remettre sur le devant de la scène une problématique encore mal régulée légalement. Quitte à pousser encore plus d’entreprises à abandonner totalement le télétravail ?

_
Suivez Geeko sur Facebook, Youtube et Instagram pour ne rien rater de l'actu, des tests et bons plans.

Recevez nos dernières infos directement sur votre WhatsApp en vous abonnant à notre chaine.