Google Maps supprime une fonctionnalité et Microsoft exhorte les utilisateurs de Teams classique à passer à la dernière version en date. De son côté, YouTube entend bien continuer sa bataille contre les bloqueurs de publicités. Teams classique ne bénéficie plus de support Microsoft avait repoussé la date d’échéance, mais la fin de Teams classique se dessine maintenant à l’horizon. Comme l’avertit Microsoft sur son blog, à partir du 1er juillet, Teams classique ne sera plus supporté et ne bénéficiera donc plus de mises à jour. Et, un an plus tard, soit le 1er juillet 2025, Microsoft mettra un terme définitif à Teams classique. L’entreprise américaine exhorte donc les utilisateurs de cette ancienne version à passer à Teams 2.0. Il faut dire que Teams 2.0 est en cours de déploiement depuis maintenant plusieurs mois. Cette nouvelle version de l’application a pleinement intégré l’intelligence artificielle au travers de Copilot, l’IA de Microsoft. De plus, Teams 2.0 consomme moins de données, tout en étant plus rapide, notamment lors de son lancement. Google Maps supprime sa messagerie intégrée Google Maps propose une messagerie intégrée… ? Et bien oui, mais elle sera bientôt supprimée. Pour rappel (ou plutôt pour ceux qui n’étaient pas au courant), la messagerie intégrée de Google Maps permettait aux utilisateurs d’entrer directement en contact avec des commerces ou des entreprises, au travers de messages textuels. Une fonctionnalité de prime abord utile, mais qui n’a clairement pas rencontré de succès auprès du grand public. Par conséquent, Google a décidé de tout simplement la supprimer. À part du 15 juillet, il ne sera plus possible d’entamer une nouvelle discussion. Le 31 juillet, la messagerie sera totalement mise hors service et toutes les discussions seront supprimées. À noter que les entreprises pourront tout de même télécharger les discussions avant la suppression définitive de la messagerie intégrée de Google Maps. Google mettra moins en avant les sites web non compatibles avec les mobiles Ce 5 juillet, Google finalise le passage à l’indexation mobile-first. Concrètement, les sites web qui ne proposent pas une version pour mobile seront moins mis en avant par le moteur de recherche. Ce changement a un impact sur les utilisateurs de Google et sur les développeurs. En ce qui concerne les utilisateurs, ceux-ci ne devraient plus avoir facilement accès aux sites qui ne disposent pas d’une version mobile en bonne et due forme. Les développeurs de sites sont quant à eux quelque peu contraints de proposer une version mobile s’ils veulent que leur site soit mis en avant par Google. Au travers de l’indexation mobile-first, Google veut donc inciter les développeurs à proposer une version mobile de leur site. Il faut dire que la navigation sur Internet s’effectue de plus en plus sur smartphone. LinkedIn déploie des fonctionnalités boostées à l’IA À l’image de nombreuses plateformes présentes sur Internet, LinkedIn fait appel à l’intelligence artificielle pour améliorer ses offres, et plus précisément à ChatGPT. Concrètement, il sera possible de discuter avec l’intelligence artificielle afin de préciser ses préférences. À titre d’exemple, un utilisateur pourra demander à ChatGPT un emploi en télétravail dans un périmètre de 30 kilomètres. L’IA se chargera ensuite de lui fournir des propositions qui correspondent à cette requête. Par ailleurs, ChatGPT pourra rédiger un CV à votre place ou l’adapter en fonction d’une offre d’emploi spécifique. Reste tout de même à voir si ces CV rédigés par une IA présenteront une certaine originalité qui permettrait à l’utilisateur de se démarquer par rapport aux autres candidats. À noter que ces nouveautés concernent, pour l’instant, seulement les abonnés Premium. YouTube va intensifier sa lutte contre les bloqueurs de publicités YouTube livre depuis maintenant plusieurs mois une guerre contre les bloqueurs de publicités. À ce titre, nous avons récemment appris que la plateforme de partage de vidéos testait l’intégration de publicités directement dans son flux vidéo (à l’heure actuelle, les publicités se superposent à la vidéo). L’intégration de publicités dans son flux vidéo permettrait ainsi à YouTube de contourner le fonctionnement même des bloqueurs de publicités. À noter que cette modification implique un rallongement de la durée des vidéos. Cependant, les bloqueurs de publicités pourraient parvenir à contourner cette nouvelle manœuvre de YouTube. Pour cause, l’intégration de publicités dans le flux vidéo laissera inévitablement des traces (des données), notamment au travers de l’horodatage. Les bloqueurs de publicités pourraient donc parvenir à mobiliser ces informations afin de passer les publicités. Reste maintenant à voir qui aura le fin mot de l’histoire entre YouTube et les bloqueurs de publicités…