La capitale belge veut lutter contre les nuisances sonores provoquées par certains véhicules. Le radar sonore a notamment comme objectif de lutter contre les rodéos urbains, tout en sanctionnant ceux qui trafiquent leur moteur. Au-delà de 95 décibels, la sanction tombe. Les radars servent avant tout à pénaliser ceux qui dépassent les limitations de vitesse. Cependant, ce type de dispositif est de plus en plus mobilisé afin de lutter contre un autre fléau : les nuisances sonores provoquées par certains véhicules. Et autant dire que la ville de Bruxelles n’est pas épargnée par ce phénomène. Moteurs trafiqués, rodéos urbains, les nuisances sonores ne sont pas rares dans la capitale belge, et des mesures sont maintenant prises. Ainsi, comme le rapporte Het Laatste Nieuws, la ville de Bruxelles teste actuellement un radar dit sonore. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un radar dont l’objectif est de repérer et verbaliser les véhicules qui émettent un certain nombre de décibels. Concrètement, ce radar prend la forme d’une perche parcourue de micros. Toujours selon Het Laatste Nieuws, ce radar flashe les véhicules qui émettent plus de 95 décibels. Ces nuisances sonores surviendraient particulièrement sur le plateau du Heysel. Bart Dhondt, échevin bruxellois de la mobilité, explique ainsi auprès de VTM : « Il s’agit d’une attaque très agressive contre la qualité de vie, qui en plus vous fait vous sentir en danger ». À noter que ce type de dispositif a déjà été testé en France et aux Pays-Bas. En ce qui concerne la Belgique, Genk et Gand réalisent actuellement des tests similaires. En février 2023, deux radars sonores avaient été également testés durant un mois à Schaerbeek. Cependant, les radars sonores sont pour l’instant limités à des phases de test, étant donné qu’il n’existe pas encore de réglementation à ce sujet.