Une étude réalisée par Proton AG montre que les données de plusieurs centaines de députés, sénateurs et eurodéputés sont disponibles sur le Dark Web. Ce qui démontre de mauvaises pratiques de sécurité de la part de nos représentants… Un politicien, qui plus est un représentant au niveau parlementaire, se doit de protéger la confidentialité de ses données, car une fuite le concernant pourrait représenter une grave brèche de sécurité. Et pourtant… Une étude menée par Proton AG, entreprise spécialisée dans la question de la protection des données, et qui portait sur des députés et sénateurs en France, au Royaume-Uni ou encore au parlement européen, révèle qu’un énorme pourcentage d’entre eux avait déjà été victime d’au moins une fuite importante de données vers le Dark Web. Chez les eurodéputés, le pourcentage reste presque « modeste », puisqu’il ne concernerait « que » 44% d’entre eux (ce qui reste tout de même presque la moitié), mais il atteint des sommets au Royaume-Uni, où 68% des politiciens sont concernés. Ce sont néanmoins les Français qui s’en sortent le mieux, et de loin, avec 33% des sénateurs, et seulement 8% des députés, qui ont une adresse compromise… Le gros danger, c’est que ces données (qui incluent très souvent des mots de passe) soient exploitées par des acteurs malveillants afin, par exemple, de créer de la désinformation ou de faire chanter les élus. Ces adresses révèlent dans certains cas des informations hautement confidentielles.