Tout le monde connait Pokémon Go. Mais beaucoup ignorent comment le jeu est né d’une plaisanterie… Une start-up de Google à l’origine Pokémon Go naît de l’esprit de John Hanke, propriétaire de Niantic, Start-up qui naît en 2010 au sein de Google. Deux ans plus tard, le premier jeu de Niantic sort, sous le nom de “Ingress”, un jeu en réalité augmentée, spécialité de l’entreprise. Peu de temps après son lancement, le jeu comptait 2.6 millions de joueurs, et un peu moins de 14 000 joueurs au quotidien. Un succès bien reçu par la critique, car Ingress a remporté une mention spéciale au Android choice awards de 2013. Pokémon GO était un poisson d’avril Difficile à croire, mais Pokémon GO n’était au départ qu’une vaste blague. En 2014, Google Maps sort une vidéo promotionnelle à l’occasion du 1ᵉʳ avril intitulée “Pokémon challenge”. Aussi fou que cela puisse paraître, deux ans avant le raz de marée qu’a provoqué Pokémon GO, ce cours extrait de deux minutes montre des employés de Google Maps capturer des pokémons à l’aide de leur smartphone. Cette vidéo est la base d’une idée qui marquera l’année 2016 de son empreinte. Pokémon GO n’était qu’une version d’Ingress améliorée En 2015, Niantic quitte Google et devient Niantic Inc. Tsunekazu Ishira, le président de The Pokémon Company, en profite pour frapper à la porte de la nouvelle entreprise. L’idée de Pokémon GO va alors tranquillement germer au sein de la boîte. L’objectif est simple : garder les bases d’Ingress, et y adapter l’univers bien connu de Pokémon. Adieu les Portails virtuels d’Ingress, bonjour les arènes et les Poké-Stop. Début des vacances d’été. Le 6 juillet sort Pokémon GO. L’impact est immédiat : 232 millions de joueurs, plus d’un milliard de téléchargements en 1 an, des centres-villes bondés de chasseurs en tout genre, … Le phénomène est mondial. Mais avec le succès vient le revers de la médaille. Des sites mémoriaux comme Auschwitz utilisés pour chasser des pokémons Les polémiques suscitées par le jeu sont nombreuses : des joueurs qui causent des accidents de la route, des villes et villages laissés à l’abandon par l’application, ou encore des endroits comme des cimetières ou des mémoriaux utilisés pour attraper des pokémons. En effet, Certains joueurs prenaient un malin plaisir à chasser dans des sites riches en histoire, ce qui a été déploré par plusieurs musées, en particulier Auschwitz et le musée de l’Holocauste à Washington. Niantic a été à l’écoute de ces plaintes. C’est ainsi qu’a été mise en place une demande de retrait de lieu, via un formulaire. La covid a grandement impacté le jeu À cause de la covid, l’application a dû se renouveler. En effet, il n’était plus possible de sortir comme bon nous semble. Niantic a donc donné la possibilité de jouer à distance, depuis son canapé. Le joueur pouvait donc effectuer des raids à distance, moyennant paiement : un peu moins d’un euro (100 pièces) pour un pass raid, 2.30€ (250 pièces) pour cinq (il est aussi possible de gagner ces pièces en jouant). Pour certains joueurs, cette initiative, au départ positive, ruine aujourd’hui l’essence même du jeu, qui était de sortir pour chasser des pokémons.