10 choses que vous ignoriez sur Fullmetal Alchemist

Alchimie, allusions à la Seconde Guerre mondiale, et armures vivantes : Fullmetal Alchemist est bien le manga de fantasy militaire par excellence. Mais connaissiez-vous ces petits secrets de la saga ?

Alphonse Elric : le Chevalier Inexistant

Vous le verrez tout au long de cet article, mais les allusions sont nombreuses dans Fullmetal Alchemist, et souvent assez recherchée. En ce qui concerne Alphonse Elric, le petit (mais grand par la taille) frère d’Edward dont l’âme est attachée à une armure depuis une tentative ratée de résurrection, il semble être une allusion au roman Le Chevalier Inexistant du grand auteur italien Italo Calvino.

Agilulfe, le personnage principal du roman, n’y est qu’une armure vide qui se maintient en vie par sa propre volonté et par ses idéaux chevaleresques…

Une vraie symbolique alchimique…

Si l’alchimie ne fonctionne (à priori) pas dans la vraie vie, ça n’a pas empêché certaines personnes d’essayer pendant des siècles. Et le manga Fullmetal Alchemist reflète pleinement cet état de fait. Par exemple, la « porte de la vérité » est couverte de l’arbre des Sephiroth, un schéma représentant le lien entre dieux et le monde dans la tradition kabbalistique juive. Les homoncules (qui sont de véritables concepts alchimiques) affichent le symbole de l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue.

Et ce ne sont là que quelques-uns des symboles liés à la tradition ésotérique dans Fullmetal Alchemist, et la plupart d’entre eux sont encore bien plus obscurs…

…et quelques personnages d’importance

Le père d’Edward Elric s’appelle Van Hohenheim. C’est aussi (SPOILER !!!) l’un des antagonistes principaux de la série.

Ce personnage est une allusion à Philippus Theophrastus Aureolus Bombast von Hohenheim, un personnage que vous connaissez peut-être sous le nom de Paracelse. Cette figure de la renaissance est à peu près l’inventeur de l’alchimie et de l’ésotérisme moderne tel qu’on les connaît.

Mobuo Mobuta

Dans les planches du manga comme dans les panneaux de l’anime, un homme dans un trench coat et arborant une fine moustache est visible. Ce personnage s’appelle apparemment Mobuo Mobuta, mais c’est surtout une sorte de petit jeu auquel s’adonne Hiromu Arakawa.

La créatrice du Manga a en effet représenté le mystérieux homme un peu partout à la manière d’un « Où est Charlie ? ». Alors saurez-vous repérer Mobuo Mobuta ?

Des allusions à l’histoire parfois un peu particulière

Quand il s’agit de faire référence à l’histoire, Fullmetal Alchemist ne fait pas particulièrement dans la dentelle. Vous savez sans doute qu’Amestris est un clair parallèle de l’Allemagne au XIXe et au début du XXe siècle. Même si par d’autre côtés, c’est aussi le Japon impérial qui est représenté, comme avec l’épisode de la Guerre civile d’Ishbal

Mais en fonction des versions, c’est encore moins subtil. Si dans certaines traductions françaises de l’anime ou du manga, le chef-d’état d’Amestris a pour titre « Généralissime », dans d’autres, plus proches de l’original, c’est carrément « Führer-Président ».

Et ce n’est pas tout ! Pour rappel, quand le premier anime de Fullmetal Alchemist est sorti, le manga n’était pas encore fini (une situation à la Game of Thrones). Il a donc fallu que les créateurs de l’anime inventent leur propre fin, et dans celle-ci, Edward et Alphonse sont projetés sur Terre durant la Seconde Guerre mondiale, et doivent même combattre Hitler à un moment dans le film « Fullmetal Alchemist: Conqueror of Shamballa ».

La véritable fin (qui n’implique pas de voyages interdimensionnels) a pu être adaptée dans Fullmetal Alchemist : Brotherhood.

Les membres de l’armée sont nommés à partir de chars

Si en suivant l’alchimiste militaire Edward Elric, on s’identifie aux différents membres de l’armée Amestrienne, il ne faudrait pas non plus oublier que le pays reste une dictature militaire (dont la plus haute autorité est particulièrement corrompue).

C’est probablement pour ça qu’une bonne partie des personnages du manga sont nommés à partir de tanks et autres véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale (une fois de plus…) : King Bradley, Roy Mustang ou encore Louis Armstrong en sont tous des exemples…

Pour créer le manga, Arakawa a interviewé des vétérans de la Seconde Guerre Mondiale…

Vous en avez marre des anecdotes sur la Seconde Guerre mondiale ? Malheureusement, ce n’est pas encore fini, car Hiromu Arakawa est une créatrice qui aime à se documenter sur son sujet.

Dans Fullmetal Alchemists, il y a deux principaux sujets qui sont l’ésotérisme alchimique et kabbalistique de la renaissance et une version fantastique Seconde Guerre mondiale. Alors pour bien rechercher son sujet, la mangaka est allé interroger des gens qui s’étaient battus directement sur le front durant la Seconde Guerre mondiale.

…et acheté des répliques d’armes

Pour bien dessiner, il faut parfois des modèles. Aussi Hiromu Arakawa a décidé, pour bien faire, de se procurer de répliques de fusils de (vous ne devinerez jamais…) la Seconde Guerre mondiale !

Elle aurait à l’origine essayé de mettre la main sur les véritables modèles, mais aurait finalement dû se rabattre sur des répliques. Pas sûr que ça ait changé grand-chose au Manga !

Une section « à la mémoire de »

Fullmetal Alchemist est un Manga qui oscille entre légèreté et gravité. Mais malgré les blagues, les évènements restent tout de même très sombres. Si Fullmetal Alchemist n’est pas Game of Thrones ni même l’Attaque des Titans, on serait surpris du nombre de personnages morts dans la franchise.

En effet, à la fin de chaque volume, on trouve une section « In memoriam » avec une case qui représente les personnages décédés dans le volume en train de s’envoler vers le paradis (où de descendre aux enfers, vous savez bien de qui on parle…). Le tout est représenté de manière étonnamment humoristique au vu de ce que ça représente…

Hiromu Arakawa : une mangaka de l’ombre

La créatrice de Fullmetal Alchemist a un point commun avec celui de One Piece, Eiichiro Oda : vous n’avez probablement jamais vu leur tête. Pourtant, il n’est pas impossible que vous croyiez connaître le visage d’Arakawa, car vous avez déjà vu la photo d’une personne pourtant différente : Romi Park, la seiyū (comédienne de doublage) d’Edward Elric dans les deux animes, car celle-ci a servi à quelques reprises de « porte-parole » pour Hiromu Arakawa (de son vrai nom Hiromi).

D’ailleurs, elle a aussi un autre point en commun avec Oda : un petit personnage sert à la représenter. Si dans le cas du créateur de One Piece, c’est un homme avec un poisson à la place de la tête, Arakawa se représente plutôt sous la forme d’une vache avec des lunettes.

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