10 choses que vous ignoriez sur les jeux Pokémon

Pokémon est une des franchises phares de Nintendo, et après presque trente ans d’existence, il y a forcément quelques anecdotes à son sujet…

Nintendo n’était pas franchement intéressé

Si bien sûr, on parle de Pokémon comme d’une franchise Nintendo, ce n’est pas, pour rappel, tout à fait correct. En effet, Game Freak reste une compagnie distincte légalement de Nintendo, et non une filiale comme on pourrait souvent le penser. Pour rappel, il faut plutôt penser à Pokémon comme à une « co-production » entre Nintendo, Game Freak et la société de jeu vidéo Creatures. Cela explique d’ailleurs assez bien les différences de design avec les jeux purement Nintendo.

Pourtant, cette collaboration aurait bien pu ne pas voir le jour, car Nintendo avait à l’origine refusé la collaboration, n’étant pas particulièrement emballé par le concept. Ce serait Shigeru Miyamoto, le créateur de Mario et de Zelda, qui aurait convaincu le studio japonais de donner une chance au jeu.

Le tout premier Pokémon à avoir été designé est… Rhinoféros !

Quand on pense Pokémon, le premier d’entre eux qui nous vient à l’esprit est probablement Pikachu, suivi de très près par Dracaufeu et Bulbizarre (qui est d’ailleurs le numéro 1 au Pokédex). Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne pense probablement pas à l’espèce de croisement entre un rhinocéros et un dinosaure qu’est Rhinoféros.

Pourtant, c’est bel et bien lui que les concepteurs du jeu ont imaginé en premier, et ce même si de nos jours, il figure au numéro 112 au Pokédex. Enfin, en tout cas, si l’on en croit la plupart des versions, car plusieurs versions s’affrontent. En tout cas, ce qui est sûr, c’est des Pokémons mythiques tels que Pikachu n’ont été le premier Pokémon designé.

Et bien sûr, si on se base plutôt sur la chronologie interne à la franchise, alors le tout premier Pokémon est plutôt Arceus ou Mew…

On dit aussi parfois que le véritable premier Pokémon mis au point était plutôt Mélofée, et il y a une bonne raison pour ça. En effet…

Mélofée devait être la mascotte de Pokémon

S’il est difficile d’imaginer Pokémon sans Pikachu, à l’origine, la mascotte de la série, qui aurait aussi dû être le premier Pokémon de Sacha dans la série, aurait dû être Mélofée, et non pas Pikachu. C’était d’ailleurs le premier Pokémon du personnage principal dans le tout premier manga sorti au Japon juste après Pokémon Rouge et Bleu, mais avant l’Anime.

Le Manga n’a cependant pas particulièrement plu au Japon. Mais ce n’est peut-être pas la seule raison pour ce renoncement. Mélofée, avec ses apparences de gros doudou tout rose, était perçu comme un design qui ne plairait qu’aux filles et a donc été remplacé par Pikachu, considéré plus universel.

Combattre le professeur Chen ?

Dans la franchise Pokémon, le rôle du « professeur Pokémon » est toujours celui d’un personnage qui guide le joueur, et jamais d’un rival potentiel avec qui l’on se bat à grand coup de Pokémons.

Et pourtant, à l’origine, le Professeur Chen devait être l’adversaire le plus puissant de Pokémon Rouge et Bleu, un combat dont on peut encore trouver la trace dans le code source, et qu’il est théoriquement encore possible de déclencher en exploitant un glitch.

Interdit en Arabie Saoudite

Pokémon a longtemps fait peur à une frange de la population. Ainsi, dans les années 1990, on assiste carrément à la « panique satanique », phénomène plus large de panique morale qui visait aussi des franchises telles que Donjons et Dragons ou Harry Potter, et qui les associaient à des pratiques occultes secrètes voir même parfois à d’imaginaires sacrifices humains.

Et dans le même genre, il y a l’Arabie Saoudite. Les autorités du pays ont en effet décidé d’interdire Pokémon car la franchise faisait supposément la promotion de diverses idéologies mal vues par le pays : polythéisme, sionisme ou encore jeux d’argents. Cependant, l’Arabie Saoudite a depuis revu sa posture et Pokémon est désormais légal dans la monarchie du golfe.

Les Pokéballs sont des… boîtes de conserve de soupe Campbell ?

Crédit photo : Unsplash

Vous connaissez peut-être les légendaires boîtes de soupe Campbell, reprise par Andy Warhol dans son œuvre homonyme : Campbell Soup Company. Leur design est immanquable : rouge au-dessus, blanc en dessous, avec un rond au milieu.

Ça ne vous rappelle rien ?

Eh oui ! C’est en effet derrière ces simples boîtes de conserves que se cache l’inspiration pour l’apparence des Pokéballs. Après tout, pas très étonnant quand on réfléchit au fait que le but des Pokéballs est de « conserver » des Pokémons.

L’origine du nom de Pikachu

Vous le savez peut-être si vous êtes féru de culture japonaise, mais les Mangas, Animes et Jeux vidéo sont friands d’onomatopées imagées. Et c’est de celles-ci que vient le nom de la plus célèbre des souris électriques dont le nom veut dire… eh bien « souris électrique », ou plutôt, « souris étincelante ».

En effet, « Pikapika », que ne cesse de répéter la mascotte de Pokémon, est l’onomatopée pour une étincelle en japonais. Quant à « Chuchu », c’est le couinement d’une souris. Simple, n’est-ce pas ? Et pourtant…

Pikachu n’est pas une souris

Enfin, presque… En réalité, le designer de Pikachu, Atsuko Nishida, a expliqué s’être inspiré d’un écureuil, et non pas d’une souris pour créer le plus célèbre des Pokémons. Nishida a ainsi exprimé une certaine fascination pour les petits rongeurs arboricoles, et c’est par exemple pour cette raison que les joues de Pikachu sont roses (une allusion aux joues enflées des écureuils quand elles se remplissent de nourriture) et qu’il a une queue très épaisse, très différente de celle d’une souris.

Ce qui n’empêche pas le Pokédex lui-même de décrire Pikachu comme un « pokémon souris électrique ». Autant dire que de nos jours, pour absolument tout le monde, il n’y a pas de doute : Pikachu est une souris !

Les yōkai : une source d’inspiration sans fin pour Pokémon

Vous connaissez peut-être Pokémon si vous êtes un amateur de culture Japonaise, ou encore si vous avez joué à Yo-kai Watch, un jeu qui ressemble d’ailleurs beaucoup à Pokémon. Pour rappel, les yōkai sont des monstres du folklore japonais qui peuvent prendre à peu près n’importe quelle forme : de l’inoffensif mais farceur objet inanimé à des créatures dignes des pires films d’horreurs.

Inutile de dire que pour Game Freak, les yōkai sont une source d’inspiration intarissable. Aussi Goupix est-il un Kitsune (esprit renard qui peut avoir jusqu’à neuf queues) et Nénupiot et ses évolutions sont un Kappa (un monstre avec un nénuphar sur la tête, et très amateur de concombre). Et ce sont loin d’être les seuls puisque des dizaines de Pokémons sont inspirés, de près ou de loin, par les monstres du folklore japonais.

Pokémon Or et Argent auraient dû être les derniers jeux de la franchise

Aujourd’hui, Pokémon semble être une saga infinie et interminable dont certains critiquent souvent la répétitivité du gameplay. Pourtant, ça aurait dû être tout le contraire.

Le deuxième opus de la franchise aurait en effet déjà dû être le dernier ! Mais face à l’énorme succès rencontré par Pokémon version or et Pokémon version argent, Game Freak a décidé de continuer la franchise.

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