L’UE a entamé une procédure formelle afin de vérifier si le géant de l’e-commerce chinois AliExpress respectait bien les règles du Digital Markets Act et du Digital Services Act. Il n’y a pas que les géants de la tech « traditionnels » qui sont concernés par les deux grandes réglementations européennes que sont le DMA et le DSA. Il y a aussi les grandes plateformes d’e-commerce, parmi lesquelles, immanquablement, AliExpress, mastodonte du commerce en ligne chinois. Suite à une enquête préliminaire, la commission européenne a décidé d’entamer une procédure formelle contre le géant AliExpress, pour s’assurer qu’il n’y avait pas une certaine forme de laxisme sur le respect de ces règlementations européennes. Car pour les plateformes de ventes, des obligation supplémentaires existent, telles que par exemple en ce qui concerne la suppression des produits dangereux. Et comme l’a rappelé Thierry Breton, c’est justement sur ces règles que la procédure va particulièrement porter… #DSA now running at full speed — today: 🔹Investigation into #AliExpress on countering illegal products circulation Request for information: 🔹 #LinkedIn on targeted advertising 🔹 8 v. large platforms on risks posed by #GenerativeAI Enforcement teams fully mobilised 🇪🇺 pic.twitter.com/vMbpQh2pRW — Thierry Breton (@ThierryBreton) March 14, 2024 C’est loin d’être le seul service que la commission européenne a en ce moment à l’œil, comme l’a aussi rappelé le secrétaire européen sur X expliquant que le DSA tournait « à plein régime », comme l’a rapporté le média français Presse-Citron.