Toutes les 5G ne se valent pas. Certaines ne sont même pas vraiment de la 5G, mais de la « super 4G ». Votre région est couverte par la 5G ? Cela ne veut pas dire pour autant qu’il s’agit de 5G à proprement parler. Une distinction a en effet dû être faite entre 5G SA (Stand Alone), soit la véritable 5G, et la 5G non-stand alone, qu’on peut aussi qualifier de 4G+ ou de « super 4G ». Oui, aussi étonnant que cela puisse paraître, toutes les 5G ne sont pas les mêmes. La 5G SA se base en effet sur des infrastructures qui lui sont propres, et qui lui permettent de fournir toutes les capacités propres à la 5G. En revanche, la 5G NSA, ou « super 4G » est comme on peut s’en douter basée sur le réseau plus classique, il s’agit d’une 4G déguisée. L’une des plus grosses différences, c’est le slicing. Un système de « découpage » de la bande passante qui fait que la connectivité n’est pas dérangée par l’utilisation de la même antenne par un autre utilisateur. Ceci permet de disposer d’une connectivité optimale même dans des environnements où cela n’est pas traditionnellement possible avec de la 4G. Une autre distinction, c’est bien sûr le débit, et c’est une distinction particulièrement impressionnante : le débit peut monter jusqu’à 20 GB/S avec la 5G SA, soit dix fois plus qu’avec son homologue NSA. Un débit bien entendu plus théorique qu’autre chose qui dépend de pas mal de facteurs… Mais est-ce que cette distinction a encore du sens aujourd’hui ? Assurément car en Belgique, les opérateurs ont concentré leurs efforts sur la “fausse 5G”, en réutilisant des anciennes antennes 3G pour les remplacer par une pseudo-5G. Une partie de la transition se fera en revanche en 2024.